(Roman)
Aventures Fantasy
AUTEUR
: Scott
LYNCH
(Usa)
EDITEUR
:
J'Ai Lu-Fantasy 10282, 3/2013 — 702 p., 8,90 €
SERIE
: Les salauds gentilhommes 1
TO
: The
lies of Locke Lamora,
Victor Gollancz, 2006
TRADUCTION
:
Karim Chergui
Précédente
publication
: Bragelonne-Fantasy, 1/2007 — 560 p., 22 € — Couv. : Bnejamin
Carré
Critiques
: www.actusf.com (Jérôme
Vincent) ; www.fantasy.fr
(interview de l’auteur) ; www.khimaira-magazine.com
(Christophe Van de Ponseele) ; Lanfeust 100 (Dometoff, Gaspérini
& others) ; Le Monde des Livres 19399 du 8/6/2007 (Jacques
Baudou-La
fantasy n'est plus ce qu'elle était)
;www.noosfere.com
(Pascal Patoz)
Les
autres titres de la série
:
2.Des
horizons rouge sang
→
Dans
la ruelle de la cité de Camorr Locke Lamora n’est pas un voleur
comme les autres. Doué depuis sa plus tendre enfance pour les rôles
de composition, il est passé maître dans le cadre de l’escroquerie
depuis que son «éducation » a été prise en main par le Père
Chains, prêtre de Perlandro, serviteur du Treizième, l’Innommé,
le Protecteur des voleurs, mais également faux aveugle et faux
martyr. Initié par ses soins il devinent bientôt l’éminence
grise des Salauds Gentilshommes, un petit groupe d’adolescents
devenus experts dans l’art de la supercherie. Lorsque débute
l’intrigue de ce 1er
volume, Locke et ses amis, Jean Tannen le Costaud, les jumeaux Calo
et Galdo, et le jeune Moucheron ont harponné une prise de choix en
la personne de Don Salvara, le riche négociant et de sa compagne
Safia. Ces derniers ne devraient pas tarder à s’ajouter à la
liste des aristocrates victimes des méfaits de la Ronce de Camorr,
le brillant arnaqueur que la moitié de la ville prend pour le héros
des miséreux, alors qu’il ne fait qu’entasser un confortable
trésor personnel. Mais tout commence à se détraquer avec
l’apparition d’un mystérieux Roi Gris, qui s’en prend aux
hommes de Capa Barsavi, le potentat de la pègre locale. L’homme,
aidé par les sortilèges d’un mage esclave de Khartain et de
Vestris, son faucon-scorpion, est animé par une terrible soif de
vengeance dans le sillage de laquelle l’infortuné Locke se trouve
bien vite entraîné. Englué dans une inextricable toile d’intrigues
et de complots où émergent des êtres sans pitié tels que Donna
Vorchenza, l’Araignée du duc, dirigeante occulte des services
secrets du duc Nicovante, le véritable seigneur de Camorr, et de
Giancana Merragio, dernier descendant d’un famille aux richesses
inégalées, Locke souffrira dans sa chair comme dans son âme et
devra payer de sa personne pour sauver Camorr du péril mortel qui la
guette. Premier volume d’une saga qui devrait compter 7 titres, et
premier roman d’un jeune auteur britannique né en 1978, ce roman
nous immerge dans les méandres de Camorr, une cité lacustre quelque
peu semblable à la Venise de la Renaissance, devenant au fil des
pages un personnage à part entière de l’histoire, un peu comme
les grandes cités de l’imaginaire telles que la Lankhmar de Fritz
Leiber (Le
cycle de Fafhrd et du Souricier Gris)
ou l’Ankh Morpok de Terry Pratchett (Les
annales du Disque-Monde).
Parcourue par les frissons cruels et sanguinaires d’une Rome
barbare, cette ville entretien dans ses bas-fonds une pègre digne de
la Cour des Miracles ou d’Oliver Twist où se déplace comme un
poisson dans l’eau le personnage trouble et attachant de Locke
Lamora, un prince des voleurs à sa manière dont les mensonges
parviennent à transformer l’art de la duperie en une véritable
science criminelle, mais qui apprendra vite que l’existence d’un
Robin des Bois d’un monde de dark fantasy dont la mafia ambiante
tire bien des ficelles n’a rien d’une sinécure. Une entrée
remarquée pour ce jeune romancier, né aux Etats-Unis en 1978, au
sein du cercle fermé des grands créateurs d’univers qui dit
tirer son inspiration de maîtres du romans populaires tels que
Dickens et Dumas, mais aussi d’écrivains comme Fritz Leiber,
Raymond Feist, Janny Wurts, et surtout Matthew Woodring Stover. Un
roman déjà traduit en 14 langues et encors d'adaptation
cinématographique par la Warner Bross.
Autre couverture :