lundi 12 mai 2008

GOODKIND Terry (Usa) 1948
Cet écrivain américain de fantasy né en 1948 à Obama (Nebraska) a fortement été influencé dans ses oeuvres par la philosophie objectiviste d’Ayn Rand. Son cycle de « L’épée de vérité » a déjà conquit un vaste public à travers le monde, le plaçant dans le peloton de tête des héritiers de Tolkien, le manichéisme en moins
◊ Les piliers de la création (Roman) High Fantasy
Bragelonne-Fantasy, 11/2007 — 637 p., 25 € — Ser. : L’Epée de Vérité 7 — Sword of truth 7.The pilliars of Creation, Tor, 11/2001 — Tr. : Jean-Claude Mallé — Couv. : Keith Parkinson
Critiques : www.cafardcosmique.com (Muad’dib)
Depuis sa plus tendre enfance la jeune Jensenn est harcelée par une voix intérieure, de même que Oba, un garçon de ferme lui aussi hanté par son propre démon. Tandis que La jeune fille fait la connaissance de Sébastian, un guerrier de la horde de Jajang le Juste, venu à son secours alors qu’elle allait être la proie des soldats d’Harans, les deux jeunes gens découvrent qu’ils sont les bâtards sans don de Darken Rahl. Sortes de « trous dans le monde » la magie n’éveille rien en eux, et c’est peut-être cela qui a entraîné leur condamnation. Désormais prêt à tout pour exorciser leur passé ils vont, dans deux directions différente, converger vers un même but : Richard. La première pour le tuer, car elle pense qu’il est à l’origine des agressions dont elle a été la victime. Le second pour reprendre l’héritage que son demi-frère lui a volé. C’est donc autour de ces deux nouveaux héros que se focalise l’intrigue, tandis que Richard et Khalan, à nouveaux réunis, sont confrontés à une terrible menace. Contraints à un perpétuel combat contre les troupes impériales, ils doivent s ‘aventurer dans un pays étrange et désolé, tandis qu’un chasseur sans merci est sur leurs traces. Dés lors, ils n’ont plus qu’un espoir de survire : parvenir à repousser l’engeance surnaturelle issue des profondeurs de l’âme humaine et pour cela, le Sourcier devra lutter contre les démons assoiffés de sang qui rôdent parmi les Piliers de la Création. Le septième tome d’une série dont chaque volume correspond à un récit d’apprentissage dont les principaux enseignements sont que, dans la vie, rien n’est réellement blanc ou noir et que chaque action, même déterminée par le plus grand bien du monde, peut engendrer le mal en définitive. Alors que les tyrans remplacent les tyrans et que les méchants s’avèrent souvent plus utiles vivants que morts, le Sourcier traîne le poids de l’Epée de Vérité qui, comme la Stormbinger de Moorcock, fait payer à son porteur le prix des vies qu’elle élimine. Une saga donc passionnante, terminée aux Usa, mais dont nous n’avons pas encore achevé la lecture de ce côté de l’Atlantique. Afin de mieux en comprendre les liens et les aboutissants, on peut lire la nouvelle Dette posthume paru dans l’anthologie Légendes de Robert Silverberg (éditions 84, puis Pocket) qui revient sur la jeunesse des principaux protagonistes du cycle.

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