jeudi 23 octobre 2008

FELL Aly & Duddlebug (Usa)
Deux figures importantes de l’art conceptuel US. Aly Fell est un brillant représentant de l’art de la Fantasy érotique ; Duddlebug, quant à lui, après avoir lancé Hardwick’s Republic, BD où se mêlent SF, humour et érotisme, collahore régulièement à divers magazine du genre
L’art de la fantasy érotique (Livre illustré)
Le Pré aux Clers-Fantasy, 9/2008 — 192 p., 29 € — Erotic Fantasy art, Ilex Press Limited, 2008 — Tr. : Marie-Hélène Bernaille — Couv. : Henning Ludvigsen (Le mur)
→ Présenté par Julie Bell, l’illustratrice américaine oeuvrant souvent aux côté du célèbre Boris Vallejo, ce remarquable album nous propose une déclinaison de la fantasy érotique sous l’angle de l’art numérique porté aux limites de l’imagination. Pour étayer ce sujet les auteurs, Aly Fell et Duddleburg ont mis à contribution des dessinateurs et graphistes renommés tels que Patrick Reilly, Cyril van der Haegen, Jim Burns, Stephen Hickman, etc…, accompagnés de nombreux jeunes talents qui exposent sur un luxueux papier leurs visions de la féminité conjuguée à l’épique, réalisant ainsi un ouvrage sensuel destiné à la fois aux amateurs d’art graphique et à ceux de la Fantasy, qui peuvent bien sûr être les mêmes. De format carré avec jaquette, ce livre de presque 200 pages présente des planches couleurs accompagnées des commentaires du dessinateur sur la genèse de l’œuvre. Pour faciliter son approche, il se scinde en chapitres thématiques exposant pour chacun d’entre eux un programme plus qu’évocateur, comme on peut en juger en découvrant leurs titres : Femmes guerrières et poupée barbares, Demoiselles d’honneur et demoiselles en détresse, Sorcières libertines et sorcières sexy, Fées et elfes érotiques, Liaisons dangereuses avec filles diaboliques, Femmes futuristes et jolies filles de science-fiction. Un répertoire des artistes vient conclure cet ouvrage passionnant à ranger dans sa bibliothèque à côté de L’art de la Fantasy de Martin McKenna, publié également aux éditions du Pré aux Clercs qui ont compris que l’édition d’albums d’art graphique ne devait pas demeurer une quasi exclusivité anglo-saxonne.

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