dimanche 30 novembre 2008

FUNKE Cornelia (Allemagne)
Née en 1958, à Dorstein, en Allemagne, Cornelia Funke a été éducatrice, tout en suivant des cours de graphisme. Depuis 1987, elle se consacre entièrement à l’écriture de romans pour la jeunesse, qu’elle illustre parfois elle-même
◊ Le prince des voleurs (Roman) Magie
Le Livre de poche Jeunesse-Catalogue 1241, 3/2008 — 509 p., 6.50 € — Herr der diebe, Cecilie Dressler Verlag, Hambourg, 2000 — Tr. : Marie-Claude Auger-Gougeat — Couv. : Jean-François Martin
Précédentes publications :
● Hachette Jeunessse-Hors collection, 3/2003 — 436 p., 12 €—Couv. : Jean-François Martin — ill. : l’auteur
● Livre de poche Jeunesse-Aventures 1241, 5/2006— 509 p., 6.50 € — Couv. : Jean-François Martin (légèrement différente)
→ Cornelia Funke voulait écrire des histoires que les enfants et leurs parents aimeraient dans le monde entier, et elle y est parvenu avec ce roman. Il raconte les aventures de Prosper, 12 ans, et de son petit frère Bo, 5 ans, qui, devenus orphelins, ont quitté Hambourg pour aller à Venise, la ville qui plaisait tant à leur mère. Là, perdus dans les ruelles glacées de la cité des Doges, ils sont recueillis par une bande de gamins des rues qui se cachent dans un cinéma abandonné. Ceux-ci, tels les enfants de la Cour des Miracles, survivent grâce aux larcins de leur chef, le fascinant Scipio, appelé le Prince des Voleurs. Ayant très tôt décelé les talents de négociateurs de Prosper, ce dernier lui confie les objets précieux qu’il a dérobé afin que le jeune garçon les écoule auprès du redoutable antiquaire Barbarossa. Mais Victor Gerz, un détective engagé par leur tante pour les retrouver, leur permet de découvrir la vérité sur Scipio qui n’a en fait rien du Robin des Bois qu’il paraît car, en réalité fils d’un noble tyrannique, il se contente de dévaliser sa propre demeure. Déçus Propser et Bo décident de travailler pour leur propre compte. Leur première mission les entraîne dans la demeure d’Ida Spavento, une célèbre photographe, afin de récupérer une aile en bois qu’ils doivent rapporter à un mystérieux Comte. Ida les surprend, mais elle accepte de les aider, car elle sait que cet objet appartient à un ancien manège se trouvant dans l’orphelinat où elle a été élevée. Ils rapportent donc le précieux objet au Comte et ils le suivent jusqu’à une île gardée par d’énormes chiens. Propser et Scipio déjouent cependant leur surveillance et arrivent jusqu’au fameux manège. Le Comte leur révèle alors que celui-ci a la propriété de viellir les enfants et de rajeunir les adultes. Scipio en profite aussitôt pour réaliser son rêve le plus cher : devenir un jeune homme. Par contre le perfide Barbarossa, redevenu enfant sans l’avoir désiré, ne les inquiètera plus. D’autant plus que Prosper et Bo vont désormais être chaperonnés par Victor le détective et Ida la photographe qui semblent s’entendre à merveille. Un roman à la Dickens empreint d’une ambiance magique portant en lui le faisceau d’influences que revendique Cornelia Funcke avouant avoir trouvé sa propre musique à travers les lectures d’auteurs tels que Maupassant, Tolkein, T.H. White, Kipling, Margaret Atwood, Michael Ondaatje et… Dickens, bien entendu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire