Site : www.davidanthonydurham.com
D’origine caribéenne, mais né à New York en 1969, David Anthony Durham a grandi dans le Maryland où il est devenu professeur d’université. Après avoir sillonné les Etats-Unis et l’Europe, il s’est installé en Ecosse. Mais il avait déjà commencé à écrire, notamment « Gabriel’s story » un roman racontant l’histoire des colons Afro-américains, qui lui a valu la reconnaissance unanime de la critique. Plus tard, il s’est lancé avec autant de bonheur dans la Fantasy avec l’écriture de son ambitieuse trilogie de « La guerre du Mein »
◊ La guerre du Mein (Roman) Aventures Fantasy
Le Pré aux Clercs-Fantasy, 10/2008 — 680 p., 21 € — Ser. : La guerre du Mein 1 — Acacia, the war with the Mein, Doubleday, 1967 — Tr. : Thierry Arson — Couv. : Didier Graffet
● Critiques : www.actusf.com (Tony Sanchez) ; www.elbakin.net (Neramith-Interview) ; www.noosfere.com (Bruno Para & Cécile Duliga) ; www.yozone.fr (Fabrice Leduc)
→ Monde de mythologies complexes, de sorcellerie et de créatures imaginaires de toutes sortes l’île d’Acacia, qui a donné son nom à un Empire prospère, du moins en apparence, car si les riches y jouissent d’un situation privilégié, les pauvres, les plus nombreux, triment sans cesse pour satisfaire leurs moindres besoins. Héritier d’une ancienne dynastie, le roi Leodan Akaran fait de son mieux pour maintenir la paix sur ce vaste domaine afin de léguer la couronner à ses quatre enfants qu’il adore. Cependant, il leur cache soigneusement que la base de son pouvoir réside dans, la brume, une puissante drogue que l’Etat fournit plus ou moins légalement à la population afin de la maintenir dans un bien être illusoire sapant tout désir de rébellion, ainsi que sur l’odieux trafic d’enfants esclaves. Désireux de mettre un terme à ces pratiques, ils se heurtent à des forces obscures hostiles à tout changement, et surtout, il est pris par le temps. Car, de leur lointaine forteresse se dressant les glaces du grand nord il est exilé depuis très longtemps le peuple du Mein a décidé de passer à l’offensive afin de briser le joug d’Acacia. Tandis que Tashrein Mein, un assassin professionnel, parvient à tuer le roi au cœur même de son palais, l’armée des puissants guerriers nordiques attaque l’empire de toutes parts. Sur son lit de mort Leodan, qui avait prévu d’éloigner pour un temps ses enfants des parages du trône, se débrouille pour leur permettre de s’échapper, les envoyant dans diverses partie du monde afin qu’ils forgent de leurs mains leur propre destinée. Dés lors ceux-ci vont s’efforcer de venger l’assassinat de leur près tout en restaurant un empire acacian fondé cette fois sur des valeurs plus démocratiques. Alternant les points de vue à travers le prisme de divers protagonistes, l’auteur permet ainsi de découvrir peu à peu toute la richesse de l’univers qu’il a inventé dont la part emprunté à l’imaginaire se coule parfaitement dans le moule de préoccupations bassement mercantiles et financières que l’on retrouve dans notre quotidien. Ici les principaux personnages, bien que portés par une vision d’ensemble suivent leurs propres motivations pour y parvenir. Dans cet univers où mensonges, complots et traîtrises sont monnaie courante, les quatre enfants, dispersés volontairement pour échapper à leurs ennemis suivrant un périple riche en aventures qui les entraînera pour certains à explorer les terres désolées duTalay ou les archipels de Vumu aux Flots Gris. Tandis que le royaume d’Acacia est tombé entre les mains du redoutable Hanish Mein, Aliver, Corinn, Mena et Dariel, chacun à leur manière, mettront convergence les différents apports de leurs personnalités multiples pour assurer la renaissance du royaume de leur père libéré de ses vices d’antan. Tandis qu’Aliver focalisera l’action de reconquête sous les traits du Roi des neiges, seul capable de mettre fin à la domination des Mein et d’instaurer un réel idéal de justice. Dariel et Mena partageront son exil pour s’enrichir de la mixité culturelle procurée par leurs diverses rencontres. Cette dernière d’ailleurs, véritable garçon manqué doté de fascinantes capacités de combattante, finira même par supplanter Aliver dans sa croisade contre l’envahisseur. De son côté Corinn, contrainte par le sort à demeurer au palais sous l’emprise de Hanish, joue à sa manière un rôle prépondérant dans les relations entre Akarans et Mein. Le premier volet d’une trilogie qui, à travers une vaste fresque épique emplie de multiples personnages à l’intense densité émotionnelle, David Anthony Durham parvient à traiter des thèmes de société contemporains quine manqueront pas d’interpeller le lecteur et de lui faire prendre conscience que sous le vernis du roman peuvent émerger des questions fondamentales que la Fantasy sait parfois aussi bien développer que tout autre genre littéraire.
Les autres titres de la série :
1.La guerre du Mein
D’origine caribéenne, mais né à New York en 1969, David Anthony Durham a grandi dans le Maryland où il est devenu professeur d’université. Après avoir sillonné les Etats-Unis et l’Europe, il s’est installé en Ecosse. Mais il avait déjà commencé à écrire, notamment « Gabriel’s story » un roman racontant l’histoire des colons Afro-américains, qui lui a valu la reconnaissance unanime de la critique. Plus tard, il s’est lancé avec autant de bonheur dans la Fantasy avec l’écriture de son ambitieuse trilogie de « La guerre du Mein »
◊ La guerre du Mein (Roman) Aventures Fantasy
Le Pré aux Clercs-Fantasy, 10/2008 — 680 p., 21 € — Ser. : La guerre du Mein 1 — Acacia, the war with the Mein, Doubleday, 1967 — Tr. : Thierry Arson — Couv. : Didier Graffet
● Critiques : www.actusf.com (Tony Sanchez) ; www.elbakin.net (Neramith-Interview) ; www.noosfere.com (Bruno Para & Cécile Duliga) ; www.yozone.fr (Fabrice Leduc)
→ Monde de mythologies complexes, de sorcellerie et de créatures imaginaires de toutes sortes l’île d’Acacia, qui a donné son nom à un Empire prospère, du moins en apparence, car si les riches y jouissent d’un situation privilégié, les pauvres, les plus nombreux, triment sans cesse pour satisfaire leurs moindres besoins. Héritier d’une ancienne dynastie, le roi Leodan Akaran fait de son mieux pour maintenir la paix sur ce vaste domaine afin de léguer la couronner à ses quatre enfants qu’il adore. Cependant, il leur cache soigneusement que la base de son pouvoir réside dans, la brume, une puissante drogue que l’Etat fournit plus ou moins légalement à la population afin de la maintenir dans un bien être illusoire sapant tout désir de rébellion, ainsi que sur l’odieux trafic d’enfants esclaves. Désireux de mettre un terme à ces pratiques, ils se heurtent à des forces obscures hostiles à tout changement, et surtout, il est pris par le temps. Car, de leur lointaine forteresse se dressant les glaces du grand nord il est exilé depuis très longtemps le peuple du Mein a décidé de passer à l’offensive afin de briser le joug d’Acacia. Tandis que Tashrein Mein, un assassin professionnel, parvient à tuer le roi au cœur même de son palais, l’armée des puissants guerriers nordiques attaque l’empire de toutes parts. Sur son lit de mort Leodan, qui avait prévu d’éloigner pour un temps ses enfants des parages du trône, se débrouille pour leur permettre de s’échapper, les envoyant dans diverses partie du monde afin qu’ils forgent de leurs mains leur propre destinée. Dés lors ceux-ci vont s’efforcer de venger l’assassinat de leur près tout en restaurant un empire acacian fondé cette fois sur des valeurs plus démocratiques. Alternant les points de vue à travers le prisme de divers protagonistes, l’auteur permet ainsi de découvrir peu à peu toute la richesse de l’univers qu’il a inventé dont la part emprunté à l’imaginaire se coule parfaitement dans le moule de préoccupations bassement mercantiles et financières que l’on retrouve dans notre quotidien. Ici les principaux personnages, bien que portés par une vision d’ensemble suivent leurs propres motivations pour y parvenir. Dans cet univers où mensonges, complots et traîtrises sont monnaie courante, les quatre enfants, dispersés volontairement pour échapper à leurs ennemis suivrant un périple riche en aventures qui les entraînera pour certains à explorer les terres désolées duTalay ou les archipels de Vumu aux Flots Gris. Tandis que le royaume d’Acacia est tombé entre les mains du redoutable Hanish Mein, Aliver, Corinn, Mena et Dariel, chacun à leur manière, mettront convergence les différents apports de leurs personnalités multiples pour assurer la renaissance du royaume de leur père libéré de ses vices d’antan. Tandis qu’Aliver focalisera l’action de reconquête sous les traits du Roi des neiges, seul capable de mettre fin à la domination des Mein et d’instaurer un réel idéal de justice. Dariel et Mena partageront son exil pour s’enrichir de la mixité culturelle procurée par leurs diverses rencontres. Cette dernière d’ailleurs, véritable garçon manqué doté de fascinantes capacités de combattante, finira même par supplanter Aliver dans sa croisade contre l’envahisseur. De son côté Corinn, contrainte par le sort à demeurer au palais sous l’emprise de Hanish, joue à sa manière un rôle prépondérant dans les relations entre Akarans et Mein. Le premier volet d’une trilogie qui, à travers une vaste fresque épique emplie de multiples personnages à l’intense densité émotionnelle, David Anthony Durham parvient à traiter des thèmes de société contemporains quine manqueront pas d’interpeller le lecteur et de lui faire prendre conscience que sous le vernis du roman peuvent émerger des questions fondamentales que la Fantasy sait parfois aussi bien développer que tout autre genre littéraire.
Les autres titres de la série :
1.La guerre du Mein
2.Terres Etrangères
Site : www.acacia-le-livre.com
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