
Auteur anglais né en 1955 à Bradford-on-Avon. Ecrivain prolifique, il excelle dans des genres aussi divers que la Fantasy, le Space-Opera ou le Fantastique, sachant toujours mêler un teinte d’humour à ses histoires où l’épique se conjugue avec l’aventure
◊ Les épée des Haven (Recueil de romans) Fantasy Detective
Bragelonne Milady-Poche, 3/2010 — 704 p., 9 € — Ser. : Hawk & Fisher/Darkwood 2 — Tr. : Cédric Perdereau & Isabelle Troin — Couv. : Miguel Coimbra — Sommaire :
● Hawk & Fisher (Hawk & Fisher — Ser. : Hawk & Fisher 1 — Tr. : Isabelle Troin)
● Les jeux sont faits (Winner takes all — Ser. : Hawk & Fisher 2 — Tr. : Cédric Perdereau)
● Le tueur de dieux (The God killer — Ser. : Hawk & Fisher 3 — Tr. : Cédric Perdereau)
Précédente publication : Bragelonne-Fantasy, 6/2007 — 597 p., 25 € — Couv. : Marc Simonetti
→ La reprise en 1 omnibus des trois premiers titres de la série. On commence par Hawk & Fisher, le roman d’introduction au cycle. On connaissait Simon Green en France depuis la parution de sa série Owen Traquemort chez l’Atalante, où il développait un space opera saupoudré d’un brin de fantasy. Avec le premier tome de cette nouvelle série il s’inspire plus résolument de se second genre, tout en lui annexant, comme cela devient de plus en plus courant, une franche connotation policière. En effet si, avec Haven, nous avons une cité sombre par excellence, véritable repaire de voleurs et de jeteurs de sorts, les héros chargés d’y développer l’intrigue seront des policiers, Hawk et Fisher, un mari et sa femme, les deux rares personnes intègres du coin, qui mènent une lutte de tous les instants contre les malfaisants de tous poils qu’ils ont décidé de chasser de la ville. Leur travail débute dans ce livre par l’élimination d’un vampire, qui leur cause pas mal de problèmes, et se poursuit par une mission normalement plus tranquille : la protection rapprochée du conseiller Blackstone qu’ils doivent escorter dans une réunion donnée par Gaunt, le plus puissant sorcier de la cité. Afin de protéger la discrétion des accords politiques discutés à cette occasion, Gaunt a isolé son manoir du reste de Haven par une barrière magique durant 48 heures. Normalement, rien ne peut y entrer, ni en sortir. Et pourtant les invités, le conseiller Blackstone en premier, se font trucider les uns après les autres. Rien de bien naturel dans tout cela. A moins qu’un ennemi surnaturel soit dans la place. Ce sera à Hawk et Fisher de le débusquer, d’autant plus qu’ils sont bloqués avec lui dans ce manoir isolé du reste du monde. Un huis clos à la Dix petits nègres d’Agatha Christie intégré dans un back ground de créatures fantastiques, avec succube, sorcière, magicien et loup-garou en prime, le tout sur fond de manigances politiques et de dépravations familiales, voilà ce que nous réserve ce premier tome d’une série qui ne décevra pas les amateurs de polar, d’histoires de chambre close et de récit d’horreur. Le second roman, Les jeux sont faits, nous reconduit dans Haven, d’ordinaire une ville très dangereuse où grouillent lanceurs de sorts, voleurs et monstres en tous genres, où tout empire lorsque se profile la date des élections,. Des problèmes en perspective pour Hawk et Fisher, deux flics, mari et femme, chargés d’assurer la sécurité dans la tumultueuse cité. Cette fois ils ont été assigné à la protection rapprochée d’un certain Adamant, le candidat du parti de la Réforme, dont les éventuelles suffrages semblent en mécontenter plus d’un, et en particulier l’ambitieux Cameron Hardcastle, plutôt à ranger du côté des conservateurs, et prêt à tout pour conquérir le pouvoir. Dans cette optique il brave sans vergogne la loi interdisant de pratiquer la sorcellerie durant la période électorale en s’attachant les services du sorcier Wulf. Or ce dernier, un peu trop confiant dans ses talents, a invoqué l’Abomination, le Seigneur des Golfes, pour accélérer la victoire du camp de son maître. Mais, très vite, la terrible créature qui prend forme par la perception des hommes tout en se nourrissant de leur essence, échappe à son contrôle. C’est donc elle que Hawk et Fisher, épaulés par Stefan Medley, le principal conseiller d’Adamant, Roxanne la guerrière et Mortice le sorcier, affrontent en définitive après s’être débarrassés des mercenaires d’Hardcastle. Un combat qui n’est pas gagné d’avance et qui met la Rue de dieux à feu et à sang avec pour unique perspective, vaincre, afin que Haven ne devienne pas un véritable enfer. La suite d’une série d’héroic fantasy placée sous le signe de l’aventure qui s’adresse plutôt à un public d’adolescents, et qui se laisse lire sans déplaisir. Le troisième récit enfin, Le tueur de dieux, nous propose une nouvelle aventure des deux enquêteurs d’élite que sont Hawk et Fisher. Cette fois, ils commencent par résoudre une série de meurtres impliquant l’homoncule d’un sorcier. Puis le couple, qui n’a ni sa langue ni son épée dans sa poche, est affecté à la Brigade des Dieux, une équipe opérant dans Rue des Dieux où trois Etres, comme on le appelle, viennent d’être tués. Or, si la Brigade a l’habitude de traiter les bizarreries du coin, elle ne s’y entend pas du tout en meurtre. Toutefois, travailler avec la Garde n’est pas aussi dans ses habitudes. Il faut cependant que les deux parties parviennent à s’entendre pour que la tranquillité revienne quelque peu dans Haven, ville sombre et dangereuse s’il en est. Pour cela le reste de la Brigade s’efforce d’empêcher la Rue des Dieux de se transformer en véritable enfer, tandis que Hawk et Fisher joignent leurs talents pour se lancer sur la piste d’assassins insaisissables, piste qui les conduit vers la conclusion d’une enquête réellement surprenante.
● Hawk & Fisher (Hawk & Fisher — Ser. : Hawk & Fisher 1 — Tr. : Isabelle Troin)
● Les jeux sont faits (Winner takes all — Ser. : Hawk & Fisher 2 — Tr. : Cédric Perdereau)
● Le tueur de dieux (The God killer — Ser. : Hawk & Fisher 3 — Tr. : Cédric Perdereau)
Précédente publication : Bragelonne-Fantasy, 6/2007 — 597 p., 25 € — Couv. : Marc Simonetti
→ La reprise en 1 omnibus des trois premiers titres de la série. On commence par Hawk & Fisher, le roman d’introduction au cycle. On connaissait Simon Green en France depuis la parution de sa série Owen Traquemort chez l’Atalante, où il développait un space opera saupoudré d’un brin de fantasy. Avec le premier tome de cette nouvelle série il s’inspire plus résolument de se second genre, tout en lui annexant, comme cela devient de plus en plus courant, une franche connotation policière. En effet si, avec Haven, nous avons une cité sombre par excellence, véritable repaire de voleurs et de jeteurs de sorts, les héros chargés d’y développer l’intrigue seront des policiers, Hawk et Fisher, un mari et sa femme, les deux rares personnes intègres du coin, qui mènent une lutte de tous les instants contre les malfaisants de tous poils qu’ils ont décidé de chasser de la ville. Leur travail débute dans ce livre par l’élimination d’un vampire, qui leur cause pas mal de problèmes, et se poursuit par une mission normalement plus tranquille : la protection rapprochée du conseiller Blackstone qu’ils doivent escorter dans une réunion donnée par Gaunt, le plus puissant sorcier de la cité. Afin de protéger la discrétion des accords politiques discutés à cette occasion, Gaunt a isolé son manoir du reste de Haven par une barrière magique durant 48 heures. Normalement, rien ne peut y entrer, ni en sortir. Et pourtant les invités, le conseiller Blackstone en premier, se font trucider les uns après les autres. Rien de bien naturel dans tout cela. A moins qu’un ennemi surnaturel soit dans la place. Ce sera à Hawk et Fisher de le débusquer, d’autant plus qu’ils sont bloqués avec lui dans ce manoir isolé du reste du monde. Un huis clos à la Dix petits nègres d’Agatha Christie intégré dans un back ground de créatures fantastiques, avec succube, sorcière, magicien et loup-garou en prime, le tout sur fond de manigances politiques et de dépravations familiales, voilà ce que nous réserve ce premier tome d’une série qui ne décevra pas les amateurs de polar, d’histoires de chambre close et de récit d’horreur. Le second roman, Les jeux sont faits, nous reconduit dans Haven, d’ordinaire une ville très dangereuse où grouillent lanceurs de sorts, voleurs et monstres en tous genres, où tout empire lorsque se profile la date des élections,. Des problèmes en perspective pour Hawk et Fisher, deux flics, mari et femme, chargés d’assurer la sécurité dans la tumultueuse cité. Cette fois ils ont été assigné à la protection rapprochée d’un certain Adamant, le candidat du parti de la Réforme, dont les éventuelles suffrages semblent en mécontenter plus d’un, et en particulier l’ambitieux Cameron Hardcastle, plutôt à ranger du côté des conservateurs, et prêt à tout pour conquérir le pouvoir. Dans cette optique il brave sans vergogne la loi interdisant de pratiquer la sorcellerie durant la période électorale en s’attachant les services du sorcier Wulf. Or ce dernier, un peu trop confiant dans ses talents, a invoqué l’Abomination, le Seigneur des Golfes, pour accélérer la victoire du camp de son maître. Mais, très vite, la terrible créature qui prend forme par la perception des hommes tout en se nourrissant de leur essence, échappe à son contrôle. C’est donc elle que Hawk et Fisher, épaulés par Stefan Medley, le principal conseiller d’Adamant, Roxanne la guerrière et Mortice le sorcier, affrontent en définitive après s’être débarrassés des mercenaires d’Hardcastle. Un combat qui n’est pas gagné d’avance et qui met la Rue de dieux à feu et à sang avec pour unique perspective, vaincre, afin que Haven ne devienne pas un véritable enfer. La suite d’une série d’héroic fantasy placée sous le signe de l’aventure qui s’adresse plutôt à un public d’adolescents, et qui se laisse lire sans déplaisir. Le troisième récit enfin, Le tueur de dieux, nous propose une nouvelle aventure des deux enquêteurs d’élite que sont Hawk et Fisher. Cette fois, ils commencent par résoudre une série de meurtres impliquant l’homoncule d’un sorcier. Puis le couple, qui n’a ni sa langue ni son épée dans sa poche, est affecté à la Brigade des Dieux, une équipe opérant dans Rue des Dieux où trois Etres, comme on le appelle, viennent d’être tués. Or, si la Brigade a l’habitude de traiter les bizarreries du coin, elle ne s’y entend pas du tout en meurtre. Toutefois, travailler avec la Garde n’est pas aussi dans ses habitudes. Il faut cependant que les deux parties parviennent à s’entendre pour que la tranquillité revienne quelque peu dans Haven, ville sombre et dangereuse s’il en est. Pour cela le reste de la Brigade s’efforce d’empêcher la Rue des Dieux de se transformer en véritable enfer, tandis que Hawk et Fisher joignent leurs talents pour se lancer sur la piste d’assassins insaisissables, piste qui les conduit vers la conclusion d’une enquête réellement surprenante.
Les autres titres de la série :
1.La nuit de la lune bleue
2.Les épées de Haven
3.Les gardes de Haven
4.Par-delà la lune bleue
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