(Roman)
AUTEUR :
James MAXEY (Usa)
EDITEUR :
Pocket-Fantasy 7068, 10/2012 — 542 p., 9,10 € — Couv. : Didier Graffet
SERIE
:
L'Age des dragons 1
TO
:
The Dragon Age 1.Bitterwood,
Solaris, 7/2007
TRADUCTION
:
Clémentine Curie
COUVERTURE
:
Didier Graffet
Précédente publication :
Le Pré-aux-Clercs-Fantasy, 5/2010 —495 p., 21,50 €
Autres
titres de la série
:
2.Dragon
Forge
→ Imaginez
un monde où les dragons représente la civilisation dominante et
vous aurez la trame de base de ce premier roman de l’auteur
américain James Maxey. Des dragons structurés en espèces
différentes (Célestes, terrestres…) et évoluant dans
l’équivalent d’une société médiévale où les humains
représentent le peuple asservi et corvéables à souhait. Une entrée
en matière soulevant toutes sortes de questions et d’habiles
retour en arrière mettent en lumière tout au fil des pages la
trajectoire du héros humain ayant donné son nom au titre du livre,
« Bitterwood ». Une légende parmi les hommes, celui qui
a osé s’élever contre la tyrannie des dragons et qui décime
leurs rangs en se glissant toujours entre les mailles des filets
tendus pour le capturer. Jusqu’au jour où il tue Bodiel, le fils
préféré du roi dragon Albekizan. En représailles celui-ci, fou de
douleur, décrète l’extermination de l’espèce humaine. Pour
mener ce projet fou à son terme le tyran s’adjoint l’aide de
Blasphet, un dragon psychopathe qui a l’idée de créer le mythe de
Ville Libre, une sorte de paradis promis aux humais où ils seraient
libérés de la tutelle des dragons, mais en vérité une sorte de
camp de concentration où ils seront entassés dans le but de les
éradiquer de la face de la Terre. Toutefois, tous les dragons ne
partagent pas cette soif de carnage et, en particulier le mage royal
Vendevorex prêt à tout pour sauver Jandra, son humaine domestique
envers qui il se sent redevable pour un ancien crime qu’il a
commis. Un mage qui en arrive à s’allier à Bitterwood le héros
de la résistance, ainsi qu'à Shandrazel, le fils banni du roi
Albekizan afin de contrer les penchants génocidaires de son espèce.
Dés lors le lecteur est entraîné dans une course poursuite
sanglante conduite par Zanzeroth, un traqueur dragon d'expérience,
durant laquelle on en apprendre un peu plus sur le passé tragique de
Bitterworth et sur son éventuelle capture qui sonnerait le glas de
la résistance humaine, Fertile en rebondissement l’intrigue passe
allègrement de la Fantasy à la Science-Fiction avec des révélations
finales qui nous ouvrent de nouvelles perspectives sur la
civilisation saurienne, ses origines et son rapport avec le passé de
la Terre, car c’est bien sur notre planète que se déroule les
trois tomes de la cette trilogie, comme cela a pu être le cas dans
la fameuse Planète des singes de Pierre Boulle. L’ensemble
présente un univers féodal fort crédible avec des dragons très
anthropomorphiques, ce qui les distingue des autres séries mettant
en scène ces animaux fabuleux tels que, par exemple, les Rois
Dragons de Stephen Deas ou l’Age de feu de E . E. Knight qui
maintiennent les redoutables cracheurs de feu dans une identité
animale à part entière prise en tant que race supérieure ou
simplement différente, mais totalement dissociée du comportement
humain de base. Un roman qui, en définitive, privilégie l'action,
apportant un réel dynamisme dans la structure d'un récit qui, sans
être d'une originalité criante, fonctionne suffisamment pour
capturer l’attention du lecteur, ce qui est somme toute, représente
le but recherché d’un livre.
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