(Conte
graphique) Jeunesse
AUTEUR :
Neil
GAIMAN
(GB)
EDITEUR :
Au Diable Vauvert-Jeunesse, 11/2012 — 48 p., 18 €
TO :
Crazy
hair, HarperCollins,
5/2009
TRADUCTION :
Charles Recoursé
COUVERTURE
ET ILLUSTRATIONS :
David McKean
Critiques :
www.20mn.fr
(Anonyme)
→ L’histoire
de Neil Gaiman et des éditions Au Diable Vauvert est loin d’en
être à ses débuts. Voici déjà de nombreuses années que cet
éditeur dynamique de nos régions sudistes cultive dans son jardin
des traductions de cet auteur majeur de l’imaginaire américain.
American
Gods, Anansi Boys, Des choses fragiles, Miroirs et fumées, De bons
présages, Neverwhere, Stardust, Entremonde ou
Coraline,
sont autant de pépites découvertes dans cette mine au trésor des
territoires du fantastique. Aujourd’hui il revient associé à un
illustrateur talentueux, Dave McKean, avec qui il a déjà collaboré
pour deux albums jeunesses pleinement réussi, J’ai
échangé mon père contre deux poissons rouges
et Des
loups dans les murs,
pour nous raconter un conte graphique terriblement échevelé. Car
c’est à un voyage dans la chevelure, celle d’un garçon tout
ébouriffé, qui provoque la surprise et la curiosité de
l’insouciante Bonnie. Au fil des pages ce dernier va lui décrire
dans une prose poétique le fascinant univers qui habite ses cheveux
fous où des oiseaux nichent partout, où des tigres guettent des
explorateurs aventureux, où des danseurs naviguent entre des pistes
de toboggans sous l’œil gonflé d’air de montgolfières
survolant le bateau des pirates filous. Interloquée, Bonnie à son
idée pour mettre de l’ordre dans cette cacophonie capillaire. A
coups de peines et de brosses elle s’efforce transformer cette
forêt sauvage en un paisible jardin français, en dépit des
avertissements du jeune homme inquiet. Et les cheveux se défendent
par bras tentaculaire interposé entraînant la hardie petite fille
vers un monde merveilleux où elle pourra jouer à loisir avec les
extraordinaires occupants des lieues. Un album grand format dont les
pages carrées expriment un véritable chaos visuel où viennent se
perdre les dessins riches en couleur d’un Dave McKean passé maître
dans l’art.
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