(Roman)
Space opera
AUTEUR
:
Jack
McDEVITT
(Usa)
EDITEUR
:
Gallimard-Folio SF 467, 10/2013 — 467 p., 8.27 €
SERIE
:
Alex Benedict 1
TO
:
Seeker,
2005
TRADUCTION
:
Michèle Zachayus
COUVERTURE
:
Alain Brion
Précédente
publication
: Télémaque, 7/2011 — 352 p., 20.50 €
→ Jadis,
dans les poussiéreuses années 2688, du temps où la Terre était
sous la botte d’un gouvernement totalitaire, un groupe de terriens
en révolte conduits par un certain Harry Williams, décida de
quitter la Terre pour fonder quelque part dans les étoiles un
société plus humaine Embarqués sur le Seeker, vaisseau spatial
élevé dés lors au rang de mythe, comme le fut le Nautilus du
capitaine Nemo, ces premiers explorateurs spatiaux auraient fondé
une colonie sur la planète Margolia, devenue pour la civilisation
terrienne du futur l’équivalent de notre Atlantide. Cependant,
bien que rangé dans le catalogue des affaires étranges, la légende
des margoliens n’a cessé d’alimenter l’imaginaire des
aventuriers de tous poils et, bien entendu, des antiquaires de tous
les temps. Alex Bénédict fait partie de cette dernière
congrégation, tout en menant une activité d’archéologue qui le
conduit souvent sur le terrain, lui valant au passage l’étiquette
de pilleurs de tombes pour les ses confrères universitaires garant
su statut-quo et de l’immobilisme. Mais l’histoire prend un
tournant décisif lorsque Amy Kolmer apporte dans les bureaux de la
Rainbow Entreprise, la société que gère Alex Bénédict, une
étrange coupe que lui a donné Hap, un cambrioleur dont elle avait
jadis partagé l’existence. Voilà que sur les flancs de cet objet
vétuste apparaît l’inscription « Seeker » redonnant ainsi vie à
toutes les rumeurs folles courant sur cet astronef perdu Alex charge
aussitôt Chase Kolpath, sa coéquipière pilote de chasse, de
remonter la trace du fabuleux objet. Progressant étapes après
étapes ils finissent par remonter une piste qui, à travers des vols
successifs, les conduits en 1429 du calendrier de Rimway, jusqu’à
Margaret et Adam Wescott, deux explorateurs travaillant pour la
Survey, une société tentaculaire chargée d’explorer le cosmos,
qui étaient entré en possession de la coupe avant de périr au
cours d’une avalanche déclenchée par un tremblement de terre.
Bien décidé à en apprendre plus sur l’objet en question Alex et
Chase décident de partir à la recherche du Falcon, le vaisseau
spatial des Wescott. Une virée spatiale qui, outre maintes
rencontres plutôt dérangeantes, les conduits dans le territoire des
Muets, les Ashiyyuréens, seuls extraterrestre humanoïdes, bien
qu’ils aient l’apparence de vampires télépathes croisés avec
des mantes religieuses, que les terriens aient rencontré au cours de
leur expansion dans le cosmos. Outre cette visite guidée des recoins
exotiques de notre galaxie, le couple d’Indiana Jones du futur sera
la cible de toutes sortes d’attentats destinés à saper dans l’œuf
leurs tentatives d’investigations. Un roman qui s’inscrit dans un
cycle plus vaste mettant en scène les aventures d’Alex et Chase,
dont chaque titre peut se lire indépendamment, mais dont c’est ici
le premier volume à être traduit en français (Atlant
for war, Polaris, The Devil’s Eye, Echo
et Firebird
n’étant pour lheure accessible que dans la langue de Shakespeare.
Les lecteurs de Deepsix
et des Machines
de dieu
retrouveront avec plaisir le style soigné de cet auteur américain
né en 1935 et venu tardivement à l’écriture qui puise avec
intelligence dans la palette du raconteur d’histoires et de la
peinture psychologique finement détaillée. Mêlant à la foi
space-opera et enquête policière, il nous entraine dans un récit
qui a obtenu le prix Nebula 2006 Outre-Atlantique, et qui procure un
agréable moment de lecture dont on aurait tors de se priver en cette
période de morosité ambiante.
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