
(Recueil) High Fantasy
AUTEUR : Jean-Louis FETJAINE (Fr)
Né
en 1956 et diplômé de philosophie et d’histoire médiévale, c
ejournaliste a fait une entrée fracassante de le domaine de la
fantasy avec sa « Trilogie des elfes » publiée à partir
de 1998 aux éditions Belfond. Depuis, il n’a pas quitté le
domaine du merveilleux où il a même créé un collection portant
son nom éditant de remarquables ouvrages centrées sur les paysages
et les peuples de la féerie.
EDITEUR :
Pocket-Fantasy 7121, 8/2012 — 648 p., 13,90 € — Couv. : Jessica JungSOMMAIRE :
● Llane
Précédentes publications : Fleuve Noir-Hors collection, 5/2008 — 265 p., 19 € — Ser. : Les chroniques des elfes 1 — Couv.: Sandrine et Jean-Baptiste Rabouan & PocketFantasy 5991, 4/2009 — 320 p., 8 € — Couv. : John William Waterhouse
Critiques : www.elbakin.net (Gillossen-Interview) ; Khimaira 15 (Christophe Sambre) : Lanfeust 110 (Dometoff, Gaspérini & Cie)
● L'elfe des Terres Noires
Précédentes publications : Fleuve Noir-Hors Collection, 4/2009 — 264 p., 19 € — Ser. : Les chroniques des elfes 2 — Couv.: Sandrine et Jean-Baptiste Rabouan & PocketFantasy 7021, 4/2010 — 256 p., 7 € — Couv. : John Simmons & John William Waterhouse
Critiques : www.elbakin.net (Alethia-Interview) ; www.noosfere.com (Lucie Chenu) ; www.yozone.fr (François Schnebelen)
● Le sang des elfes
Précédentes publications : Fleuve Noir-Hors Collection, 4/2010 — 300 p., 19 € — Ser. : Les chroniques des elfes 3 — Couv.: Sandrine et Jean-Baptiste Rabouan & PocketFantasy 7063, 5/2011 — 268 p., 7,40 € — Couv. : John William Waterhouse
Critiques :www.elbakin.net(Vermithrax) ; www.yozone.fr(François Schnebelen)
→ Une
intégrale qui reprend les trois opus de la série Chroniques
des elfes,
retraçant
les événements s'étant produits avant la fameuse Trilogie
des elfes
qui a déboulé dans le domaine de la Fantasy francophone comme un
Ovni littéraire encensé par la critique, permettant à son auteur,
Jean-Louis Fetjaine, d'être reconnu comme l’un des meilleurs
représentants du genre et de toucher un innombrable public. Le
premier tome, intitulé llane,
nous ramène à
une époque où les hommes avaient oublié les anciens dieux et
vénéraient un être supplicié sur une croix frère Edern et ses
ouailles s’aventurèrent dans la Forêt, le domaine séculaire du
peuple de Dana. Les archers elfes les massacrèrent. Mais Maheolas,
un jeune moine, échappa à la tuerie. Après une pénible errance
dans ces bois Eliande, il est capturé par les elfes de Cill Dara et
placé sous la garde du druide Gwydion. Dirigée par Arianwen, la
reine des elfes, le conseil du peuple de Dana aurait décidé sa
mort, si Gwydion ne s’y était pas opposé. En effet, en jetant les
runes, il a découvert que le destin de Maheolas est étroitement lié
à celui de Llane, la propre fille de la reine, et que de leur sort
dépendra l’avenir du monde. Un monde où résonnent désormais les
rumeurs de guerre. Et pour les elfes la principale menace ne
représente plus désormais l’avancée des hommes guidés par leur
nouvelle religion, mais plutôt d’énormes loups noirs qui
attaquent leurs clans de chasse. Car ceux-ci sont guidés par les
kobolds, les hommes-chiens, maîtres des grands loups de guerre. Ames
noires des loups, ces derniers sont la voix de
Celui-qui-ne-peut-être-nommé, et leur réapparition en grand nombre
annonce le retour de cette créature de l’En-Dessous désireuse de
plonger le monde dans d’insondables ténèbres. Bientôt des hordes
de monstres, loups, kobolds, orcs et autres créatures démoniaques
se répandent à travers les bois en une intarissable armée contre
laquelle les humains sont impuissants. Le prince Pellehun les combat
sans merci dans le bourg de Bassecombe envahi et ravagé. Tandis
qu’il attend avec appréhension les renforts venus de Loth avec à
sa tête son père le roi Kern, qui se dirige tout droit dans le
piège tendu par les monstres, il envoie les derniers survivants de
sa troupe dans les montagnes, afin de rejoindre Seuil-des-Roches, le
village des barbares des Marches. Pendant ce temps les elfes
d’Ellande, conduits par le roi Morvryn et la reine Arianwen,
livrent une féroce bataille contre l’armée des Terres Noires.
Mais Lliane disparaît au cours de l’affrontement, ainsi que le
moine Maheolas, qui s’est échappé et qui, capturé par les orcs,
a fini par s’agenouiller devant Celui-qui-ne-peut-être nommé. Le
second volet, L'elfe
des Terres Noires,
nous invite à retrouver
Llane, princesse héritière des elfes d’Eliande. Retenue
prisonnière au sein des Terres Noirs, chasse gardé de
Celui-qui-ne-peut-être-nommé, elle doit se familiariser avec les
mœurs cruelles de ses habitants, si elle veut survivre. Mais elle
fait mieux, elle découvre peu à peu un d’humanité dans les orcs
et les gobelins. Créatures réelles, et non uniquement êtres
magiques surgis du néant, ils naissent, grandissent, se nourrissent,
dorment au sein d’une organisation sociale qui leur est propre,
avec des villes, comme la ténébreuse cité d’Omkünz où la
princesse héritière est détenue en même temps que le moine novice
Maheolas. Au fil des rencontres de Llane, on apprend que ces
créatures maléfiques peuvent également éprouver des sentiments.
C’est donc sur certains d’entre eux qu’elle s’appuiera pour
préparer son évasion afin de rejoindre un monde où le contexte
belliqueux se durcit car les hommes et les elfes s’apprêtent à y
livrer une nouvelle bataille. Un monde où Dubricius, l’évêque de
Logres, cherche à engager Pellehun, le fils du roi Ker, dans sa
croisade fanatique contres les hérétiques, incluant les elfes,
sensé détenir le graal, dans le même panier que les créatures du
ténébreux royaume de Lug. Alors que
Celui-qui-ne-peut-pas-être-nommé semble posséder un esprit
d’ouverture qui pourrait rallier à sa cause des elfes et même des
hommes. Un seul peuple pour un seul dieu, la doctrine prônée par
Lug s’apparente à celle d’Hitler et de ses Nazis qui, avant de
déferler sur l’Europe, avait su séduire les foules par des
arguments autres que la violence pure (égalité sociale, justice
territoriale, etc…). De son côté l’Evêque brandit
l’étendard d’une croisade destinée à éradiquer toute forme de
survivance païenne et tout foyer d’hérésie en devenir, incluant
l’extermination des humains réfractaires et des elfes, bien
entendu. Unifier les peuples et soumettre le monde dans la douleur
et le sang, tel est le but avoué des adorateurs de Lug. Un objectif
que partage le Prince des Hommes et les plus hautes autorités de
l’Eglise, chacun d’entre eux étant prêt à toutes les
bassesses, à toutes les trahisons et à toutes les ignominies pour y
parvenir. Les plus improbables alliances naîtront donc dans le
second tome de cette série dont l’intrigue se déroule telle une
judicieuse partie d’échec traversées par des personnages en
devenir du prochain triptyque et par d’autres qui n’apparaîtront
pas dans la Trilogie
des elfes,
et qui vivent ici des histoires parallèles. Enfin, Le
sang des elfes,
vient conclure cette nouvelle et remarquable trilogie. Évadée des
Terres Noires, Lliane a été recueillie par les Nains. Chez eux elle
a rencontré le roi Troïn qu’elle s’est efforcée de convaincre
que seule un alliance des peuples en périls pourrait permettre de
contrer les projets d’invasion de Celui-qui-ne-peut-être-nommé,
d’autant plus que ces derniers seront en première ligne lorsque
les troupes d’orcs et de gobelins déferleront sur le monde. De
retour chez les siens, Lliane, devient logiquement la reine des
elfes. L’alliance des trois peuple semble en bonne voie, mais la
mort subite du roi Ker, compromet sa réalisation, car son fils
Pellehun qui l’a remplacé à la tête du royaume de Logres, doit
beaucoup à Dubricius, le puissant évêque qui prône une hégémonie
des hommes sur les autres races. Désormais c’est sur les épaules
de Lliane que repose la survie de cette primordiale coalition. Et le
temps presse, car les hordes démoniaques sont passées à l’attaque.
Déjà elles déferlent sur la forteresse d’Agor-Dôl où les nains
leur offrent une héroïque résistance se sacrifiant ainsi pour le
salut des hommes des plaines et des elfes de la forêt d’Eliande.
Ce sont ensuite les elfes qui subiront le second assaut. Galvanisés
par la mort de leur souveraine Arianwen, ils plient mais ne rompent
pas face à la furia des troupes démoniaques. Fascinés par leur
courage et persuadés avec patience et diplomatie par l’active
nouvelle reine, les hommes finiront par se joindre à eux afin de
combattre leurs mortels ennemis, bientôt rejoint dans cette bataille
de la dernière chance par les valeureux nains de Torïn. Complétant
à merveille son tour horizon des divers peuples de son monde,
agrandissant sa galerie de personnages et apportant la dernière
touche aux intrigues nouées dans les précédents tomes, Jean-Louis
Fetjaine, en conteur émérite, nous délivre un récit épique qui
plante les bases de son fascinant univers déjà exploité dans sa
célèbre Trilogie
des elfes.
Un peu à la manière d’un érudit découvrant sur les rayonnages
de la bibliothèque d’un monastère un vieux manuscrit aux pages
poussiéreuses, nous plongeons dans ce livre qui nous entraîne aux
racines d’une histoire légendaire dont les soubresauts n’ont pas
encore fini d’agiter les mondes des elfes, des hommes et des nains
et dont certaine pages ne sont pas sans entretenir un rapport étroit
avec des morceaux de notre propre Histoire encombrée par tout un lot
de tombereaux d’horreur. Nullement gêné par le fait de décrire
un monde dont la fin a déjà été abordée dans la série
précédente, Jean-Louis Fetjaine prend un malin plaisir non à
raconter comment les personnages meurent, mais comment ils deviennent
des acteurs-clés du récit. En cela il rejoint la longue liste des
créateurs de préquelles, Elric
des dragons
pour l’Elric des Moorcock, les préquelles au Larmes
d’Artamon de
Sarah Ash, celles des Chroniques
de Dragonlance
de Weis et Hickman, ou de Robin Hobb avec Retour
au pays
pour les cycles de L’Assassin
Royal
et des Aventuriers
de la mer
pour ne citer qu’eux…, et nous confirme, une fois de plus, son
immense talent d’écrivain.
Les séries de l'auteur :
La Trilogie des elfes
1.Le crépuscule des elfes
2.La nuit des elfes
3.L'heure des elfes
Les chroniques des elfes
1.Lliane
2.L'elfe des Terres Noires
3.Le sang des elfes
A lire pour en savoir plus :
► «
Jean-Louis Fetjaine, l’ami des elfes. Rencontre avec l’auteur de
la trilogie des Chroniques
des elfes »
par Christophe Van de Poseele, sur le site www.khimaira-magazine.com
, 5/2009.
► « Interview »
par Alethia à propos de la parution de L’Elfe
des Terres Noires sur
le site www.elbakin.net,
4/2009.
► « Interview »
par Gillossen à propos de la parution de Lliane
sur le site www.elbakin.net,
5/2008.
► «
Interview de Jean-Louis Fetjaine pour ses séries sur les elfes »
par Kobold sur le site http://peuple-feerique.com,
5/2009.
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