mercredi 13 août 2008

DUNCAN Dave (Canada)
Pseudo de David John Duncan
Pseudo = Sarah B. Franklin, Ken Hood

David Duncan est un écrivain canadien né en Ecosse en 1933. D’abord géologue pour l’industrie pétrolière il a décidé de se tourner vers la carrière d’écrivain afin de visiter des royaumes de l’imaginaire qui lui semblaient bien plus séduisant que les parages de la vie réelle. Auteurs de romans historiques, de livres pour la jeunesse, il a également œuvré dans la Fantasy où il a rencontré une grand succès avec la série des « Lames du Roi ».
Le guerrier de la déesse (Roman) Héroic Fantasy / Univers parallèles
(Bragelonne-Fantasy, 2/2008 — 374 p., 20 € — Ser. : La septième épée 1 — Seven Sword 1.The reluctant swordsman, Ballantine-Del Rey, 4/1988 — Tr. : Olivier Debernard — Couv. : Michel Coimbra
→ Un certain Wallie, habitant tranquille de notre vingtième siècle, frappé par une soudaine encéphalite se retrouve dans un univers parallèle dans la peau d’un héros barbare accompagné d’une magnifique esclave et d’un vieux prêtre qui radote à propos d’une improbable déesse. Bien entendu notre homme a du mal à accepter la réalité de ce qui lui arrive, mais le prêtre insiste en lui assenant qu’il est désormais Shonsu, un épéiste hors pair pourvu d’une musculature à faire pâlir d’envie Arnold Schwarzenegger Dans l’histoire l’âme de Shonshu serait morte, ainsi que le corps de Wallis dans notre monde et un petit demi-dieu nu nommé Courtebotte lui explique alors qu’il doit devenir le champion de la déesse, divinité ultime dans le monde strictement hiérarchisé où il a été envoyé, afin d’affronter un autre combattant du septième niveau. Gloire et fortune l’attende s’il accepte d’endosser ce rôle. Pourtant Wallis/Shonsu, pas encore familiarisé à son identité d’emprunt, hésite. De quoi décider Courtebotte à employer des arguments beaucoup plus persuasifs. Et notre héros en herbe qui ne demandait rien se retrouve affublé d’une redoutable épée avec les partisans de la déesse à ses trousses. Bien entendu tout cela va déboucher sur des aventures mouvementées pleines d’humour et de péripéties. Une thématique du terrien transplanté dans un univers inconnu bien souvent utilisé dans la Fantasy (Jeffrey Lord en a fait son fond de commerce avec la série des Blade) avec de splendides réussites comme le cycle du Royaume magique à vendre de Terry Brooks, La tapisserie de Fionavar du canadien Guy Gavriel Kay, Les Terres des rêves de Brian Lumley, le John Carter de Burroughs catapulté sur Mars, ou le De peur que les ténèbres de Sprague de Camp dans le domaine de l’uchronie, et la liste serait bien longue… Mais ce qui caractérise le Wallis de Duncan c’est la rapidité avec laquelle il balaye ses légitimes questionnements pour se couler dans son nouveau personnage et jouir de certains avantages que la situation lui confère. Un premier tome très appétissant qui nous change quelque peu de la série exotique des Lames du roi (même éditeur, puis Livre de poche) et qui sera suivie de deux autres volumes paru également en 1988 aux USA.

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