
Après avoir écrit deux romans et divers poèmes, Colette Geslin se focalise désormais sur l’exploration des mythes bretons, comme celui de la ville d’Ys, ou de la matière arthurienne qu’elle fait habilement revivre à travers des ouvrages restituant les moments forts de l’histoire celte rythmée par les exploits de personnages légendaires qui ont aisément traversé les siècles
◊ Arthur et les elfes d’Avalon (Roman) Légendaire arthurien
Keltia Graphic, 3/2008 — 410 p., 20 €
→ D’origine bretonne et passionnée d’histoire, Colette Geslin explore depuis longtemps à l’aide de sa plume la mythologie celtique et le mythe arthurien en particulier. En 2006 les éditions Keltia Graphic ont déjà fait paraître sous sa signature, Merlin et les cavaliers du Sidh. Aujourd’hui elle nous propos de nous pencher sur le personnage d’Arthur, l’une des figures emblématiques d’un légendaire celtique qui a traversé allègrement les siècles. Colette Geslin nous le décrit comme un personnage imaginaire créé à partir de plusieurs chefs de guerre dénommés Arthur (issu de Arth, signifiant ours) qui ont existé entre le V° et le VI° siècle. Un bouillant guerrier parcourant sans cesse son royaume pour se batte contre les Saxons, les Pictes et les Scots. Plus tard, les héritiers des Plantagenêt et de Guillaume le conquérant se réclamèrent de lui dans leur généalogie pour asseoir leur puissance. Camelot, les chevaliers de la Table Ronde, les amours de Guenièvre et Lancelot, ne sont des ajouts romantiques et anachroniques créés pour étayer l’histoire d’Arthur par des auteurs tels que Chrétien de Troyes et Geoffroy de Monmouth, ainsi que sa mort, et sa tombe gardée par des elfes sur l’île d’Avalon. Conservant certains personnages du mythe, Colette Geslin s’est efforcée de se rapprocher du mieux possible de ces temps reculées où les hommes vivaient encore en étroite communion avec la nature. Au fil des pages de ce livre elle décrit des êtres familiers de la magie et du surnaturel, et surtout épris d’un profond sentiment de liberté, qui rêvent de constituer une nation assez solide pour repousser les envahisseurs venus toutes parts qui fondent inlassablement sur leurs terres comme les vagues sur les rivages désolés.
→ D’origine bretonne et passionnée d’histoire, Colette Geslin explore depuis longtemps à l’aide de sa plume la mythologie celtique et le mythe arthurien en particulier. En 2006 les éditions Keltia Graphic ont déjà fait paraître sous sa signature, Merlin et les cavaliers du Sidh. Aujourd’hui elle nous propos de nous pencher sur le personnage d’Arthur, l’une des figures emblématiques d’un légendaire celtique qui a traversé allègrement les siècles. Colette Geslin nous le décrit comme un personnage imaginaire créé à partir de plusieurs chefs de guerre dénommés Arthur (issu de Arth, signifiant ours) qui ont existé entre le V° et le VI° siècle. Un bouillant guerrier parcourant sans cesse son royaume pour se batte contre les Saxons, les Pictes et les Scots. Plus tard, les héritiers des Plantagenêt et de Guillaume le conquérant se réclamèrent de lui dans leur généalogie pour asseoir leur puissance. Camelot, les chevaliers de la Table Ronde, les amours de Guenièvre et Lancelot, ne sont des ajouts romantiques et anachroniques créés pour étayer l’histoire d’Arthur par des auteurs tels que Chrétien de Troyes et Geoffroy de Monmouth, ainsi que sa mort, et sa tombe gardée par des elfes sur l’île d’Avalon. Conservant certains personnages du mythe, Colette Geslin s’est efforcée de se rapprocher du mieux possible de ces temps reculées où les hommes vivaient encore en étroite communion avec la nature. Au fil des pages de ce livre elle décrit des êtres familiers de la magie et du surnaturel, et surtout épris d’un profond sentiment de liberté, qui rêvent de constituer une nation assez solide pour repousser les envahisseurs venus toutes parts qui fondent inlassablement sur leurs terres comme les vagues sur les rivages désolés.
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