
Né à Lilles en 1970, Pierre Grimbert y poursuit ses études avant de gagner Bordeaux où il se consacre aux métiers de la publicité et de l’édition. Après des collaborations dans le domaine de la bande dessinée, il se consacre à l’écriture en 1995, débutant le « Cycle de Ji » qui allait lui valoir une reconnaissance unanime dans le cercle de la fantasy francophone, ainsi que de très nombreux lecteurs. Un cycle qui a été récompensée par les prix Ozone et Julia Verlanger et qui a fait l’objet de nombreuses rééditions.
◊ La volonté du démon (Roman) High Fantasy
Editions Octobre-Croix des Fées, 3/2008 — 272 p., 18 € — Ser. : Les gardiens de Ji 1 — Couv. : Julien Delval
● Crititiques : Khimaira 15 (Hanako) ; www.noosfere.com (Serge Perraud) ; Science-Fiction Magazine 59 (Emmanuel Collot)
→ Après que le Sombre, attisé par les instincts pervers du démoniaque sorcier Saat, ait voulu dominer le monde des hommes (cf. le cycle du Secret de Ji) puis celui des Eternels (cf. le cycle des Enfants de Ji) on aurait pu penser que l’humanité, échaudée par ces terribles épreuves, aurait su tirer profit des leçons du passé. Mais il en est rien. Face à une nouvelle menace qui se lève dans l’ombre les hommes déchirés sont prêts à renouveler les mêmes erreurs qu’auparavant. Ayant eu vent du danger, les Vétéran ont néanmoins réagi en s’embarquant vers une destination mystérieuse. Toutefois, avant de partir, ils ont laissé de précises consignes à la dernière génération de leur descendance. Rassemblés loin des troubles des guerres en préparation, ignorant tout du Jal, ce territoire fabuleux où grandissent les Eternels, de l’âge d’Ys, des prophéties de l’Adversaire, et même du Sombre lui-même, ces êtres plongés dans l’insouciance vont désormais prendre une part prépondérante dans la tragédie qui frappe leurs familles à travers le temps. Dés lors Lorilis, la petite fille de Yan d’Eza, Damian et Guederic, les fils d’Amanon, le commandant en chef de la Légion Grise, ainsi que le jeune Josian doivent abandonner en toute hâte leur foyer pour trouver refuge dans une maison abandonnée de Bénélia. Comprenant que les membres de leurs familles, parents, grands-parents, nièces, oncles, ont disparu pour un voyage précipité, ils sont rejoints par un guerrier barbare, Maarat, accompagné de son cadet, Najel. Ensemble ils tentent de gagner un nouveau refuge prés du port où ils tombent dans une embuscade. Dorénavant, deux solutions s’offrent à eux face aux hommes déterminés qui les encerclent : se rendre ou périr. Mais on peut compter sur l’art consommé de l’intrigue dont Pierre Grimbert fait preuve dans cette prestigieuses série, pour ouvrir une troisième voie empruntée par les membres de cette nouvelle communauté. Un groupe enrichie de nouveaux personnages, jusque là protégé des tumultes du passé, qui, à travers les épreuves qu’ils endurent vont peu à peu prendre conscience d’un problème dont ils ignoraient tout. C’est leur aptitude réciproque à emmagasiner ces nouvelles informations qui sert de moteur à une intrigue se développant toujours dans l’univers médiéval du reste du cycle, et se basant sur une conséquence inattendue de la dernière victoire sur le Sombre : la disparition de la Volonté chez les Initiés, c'est-à-dire ce pouvoir permettant d’influencer les élémentaires composant toute chose. Le premier tome d’une nouvelle trilogie qui met habilement en place tout les éléments de ce nouveau cycle qui peut se lire indépendamment des deux précédents grâce à l’habileté d’écriture de Pierre Grimbert qui a su caser l’historique de Ji et des événements du passé tout le long des pérégrinations des nouveaux acteurs de ce drame. Le nouveau volet d’une fantasy francophone rivalisant à travers ces différentes trilogies avec les meilleures productions anglo-saxonnes, tant l’univers décrit s’avère cohérent et les personnages qui y déambulent empreint d’un incontestable charisme qui ne peut qu’emporter l’adhésion des lecteurs, vieux baroudeurs du cycle, ou venant juste de le découvrir.
Editions Octobre-Croix des Fées, 3/2008 — 272 p., 18 € — Ser. : Les gardiens de Ji 1 — Couv. : Julien Delval
● Crititiques : Khimaira 15 (Hanako) ; www.noosfere.com (Serge Perraud) ; Science-Fiction Magazine 59 (Emmanuel Collot)
→ Après que le Sombre, attisé par les instincts pervers du démoniaque sorcier Saat, ait voulu dominer le monde des hommes (cf. le cycle du Secret de Ji) puis celui des Eternels (cf. le cycle des Enfants de Ji) on aurait pu penser que l’humanité, échaudée par ces terribles épreuves, aurait su tirer profit des leçons du passé. Mais il en est rien. Face à une nouvelle menace qui se lève dans l’ombre les hommes déchirés sont prêts à renouveler les mêmes erreurs qu’auparavant. Ayant eu vent du danger, les Vétéran ont néanmoins réagi en s’embarquant vers une destination mystérieuse. Toutefois, avant de partir, ils ont laissé de précises consignes à la dernière génération de leur descendance. Rassemblés loin des troubles des guerres en préparation, ignorant tout du Jal, ce territoire fabuleux où grandissent les Eternels, de l’âge d’Ys, des prophéties de l’Adversaire, et même du Sombre lui-même, ces êtres plongés dans l’insouciance vont désormais prendre une part prépondérante dans la tragédie qui frappe leurs familles à travers le temps. Dés lors Lorilis, la petite fille de Yan d’Eza, Damian et Guederic, les fils d’Amanon, le commandant en chef de la Légion Grise, ainsi que le jeune Josian doivent abandonner en toute hâte leur foyer pour trouver refuge dans une maison abandonnée de Bénélia. Comprenant que les membres de leurs familles, parents, grands-parents, nièces, oncles, ont disparu pour un voyage précipité, ils sont rejoints par un guerrier barbare, Maarat, accompagné de son cadet, Najel. Ensemble ils tentent de gagner un nouveau refuge prés du port où ils tombent dans une embuscade. Dorénavant, deux solutions s’offrent à eux face aux hommes déterminés qui les encerclent : se rendre ou périr. Mais on peut compter sur l’art consommé de l’intrigue dont Pierre Grimbert fait preuve dans cette prestigieuses série, pour ouvrir une troisième voie empruntée par les membres de cette nouvelle communauté. Un groupe enrichie de nouveaux personnages, jusque là protégé des tumultes du passé, qui, à travers les épreuves qu’ils endurent vont peu à peu prendre conscience d’un problème dont ils ignoraient tout. C’est leur aptitude réciproque à emmagasiner ces nouvelles informations qui sert de moteur à une intrigue se développant toujours dans l’univers médiéval du reste du cycle, et se basant sur une conséquence inattendue de la dernière victoire sur le Sombre : la disparition de la Volonté chez les Initiés, c'est-à-dire ce pouvoir permettant d’influencer les élémentaires composant toute chose. Le premier tome d’une nouvelle trilogie qui met habilement en place tout les éléments de ce nouveau cycle qui peut se lire indépendamment des deux précédents grâce à l’habileté d’écriture de Pierre Grimbert qui a su caser l’historique de Ji et des événements du passé tout le long des pérégrinations des nouveaux acteurs de ce drame. Le nouveau volet d’une fantasy francophone rivalisant à travers ces différentes trilogies avec les meilleures productions anglo-saxonnes, tant l’univers décrit s’avère cohérent et les personnages qui y déambulent empreint d’un incontestable charisme qui ne peut qu’emporter l’adhésion des lecteurs, vieux baroudeurs du cycle, ou venant juste de le découvrir.
Les autres titres de la série :
LE SECRET DE JI
1.Six héritiers
2.Le serment orphelin
3.L’ombre des anciens
4.Le doyen éternel
LES ENFANTS DE JI
1.Le testament oublié
2.La veuve barbare
3.La voix des aînés
4.Le patriarche
5.Le sang du Jal
LES GARDIENS DE JI
1.La volonté du démon
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