
Né en 1826 à Bogoutchar, en Russier et mort en 1871 à Moscou, Alexandre Afanassiev était un grand admirateur des Frères Grimm et s’efforça de retrouver les croyances disparues des slaves et des indoeuropéens, travail qui aboutit à la publication des trois tomes des « Contes populaires russes » qui, malgré le succès retentissant rencontrés en Russie, ne l’empêchèrent pas de mourir dans la misère
◊ Contes populaires russes II (Recueil) Merveilleux / Mythologie slave
Imago, 1/2010 — 408 p., 25 € — Tr. : Lise Gruel-Apert — Couv. : Boris Stoïlov
● Précédente publication : Maisonneuve et Larose, 1990 (en un seul volume)
→ Les Contes populaires russes constituent l'un des recueils les plus importants de notre patrimoine culturel européen, et l'œuvre d'Afanassiev, par son influence, est comparable à celle des frères Grimm. Pour rassembler les récits épars, Afanassiev, d'une extrême modernité dans sa démarche, s'adresse, dès 1850, à la Société russe de géographie, qui possède déjà de nombreuses archives, ainsi qu'à des collecteurs individuels. La tradition orale, où affleure souvent un paganisme persistant, s'avère d'une richesse exceptionnelle au moment où il envisage de la fixer par l'écrit. La somme magistrale réunie par le grand savant, éditée aussi bien sous le régime tsariste que sous le régime soviétique, n'a cessé depuis sa publication d'accroître son rayonnement. Nombre d'écrivains et d'artistes — tels Pouchkine, Gogol, Tolstoï, Prokofiev ou Chagall — s'y réfèrent explicitement, tandis que la Baba Yaga fait aujourd'hui frémir les enfants du monde entier... La présente édition comporte trois tomes, et présente des contes jusqu'alors inédits en français. Ce deuxième volume est entièrement consacré aux contes merveilleux.
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