◊ Player One ◊
(Roman)
SF / Jeu Vidéo / Réalité Virtuelle
AUTEUR : Ernest CLINE (Usa)
EDITEUR :
Pocket-Science-Fiction/Fantasy 15666, 3/2015 ─ 624
p., 9.80 €
TO : Ready Player One,
2015
TRADUCTION :
Arnaud Regnauld
COUVERTURE : Marion Tigréat
Précédente publication : Michel Lafon, 1/2013 — 400 p., 17.95 € — Couverture de Gilles Legleye
Critiques : Ernest Cline,
geek et nostalgique, par Chatal Guy (in www.lapresse.ca)
– Technophobes
s’abstenir, par Amélie Puzalat (in L’Express du 19/01/2013)
→ Wade
Watts est un geek, mais un geek de 2044, c'est-à-dire un type qui ne passe pas
que tout son temps dans son univers virtuel, mais un être qui a totalement
décroché de la réalité, il est vrai peu attirante où une grande partie de
l’Humanité victime d’une crise de l’énergie qui avait portant été annoncée
végète dans des prairies de caravanes-bidonvilles . Seul échappatoire pour ces
glandus de l’avenir, l’Oasis. Entendez une sorte de Second Life puissance cent
créé par le génial James Halliday. Un gourou du net qui, avant de mourir, dans
une ultime pied de nez à la toile a
annoncé sur le web qu’il lèguerait son immense fortune à celui qui serait
capable d’accomplir une périlleuse mission truffé d’embûches en tous genres ,
d’énigmes, d’épreuves vidéoludiques, de tests cinématographiques, et j’en
passe…Wayne, alias Parzifal, hacker orphelin rivé jours et nuits à son écran
pense qu’il a les épaules assez solides pour tenter l’aventure. Dés lors
commence pour lui une formidable chasse trésor dont le back-ground quelque peu
nostalgique nous ramène aux bon vieux jeux vidéo des années 80, Pac man, Donkey Kong, Frogger, pour ne
citer qu’eux, sans oublier des références cinématographiques marqués du sceau
des Monthy Pythons et de Ladyhawke. Et Wayne connaît sur le bout
des ongles les fameuses lubies de Halliday qui permettent de découvrir les clés
qu’il a dissimulées dans chaque jeu culte. Après avoir trouvé la première, le
voilà soudain propulsé sur le devant d’une scène qu’il aurait mieux fait de ne
jamais fouler. Pour lui qui n’établissait de contacts avec le genre humain qu’à
travers les avatars d’Oasis, la découverte des Sixters, ces sortes de
mercenaires à la solde d’une entreprise prête à tout pour faire main basse sur
le fabuleux héritage, le transformera en cible vivante susceptible de perdre
plus que sa connexion, c'est-à-dire la vie. Heureusement, dans sa quête
interactive, Wayne se fera quelques amis virtuels, et notamment l’envoûtante
Art3 mis, une joueuse qui, pour la première fois, lui donnera envie de quitter
ce monde parallèle afin de découvrir le véritable amour, charnel et tout en
prime. Est-ce que les geeks français qui découvriront le livre deux ans après
sa parution aux USA seront d’accord pour envisager cette possibilité de
revanche du réel sur le virtuel ? En tous cas ils ne seront pas du tout
dépaysés par la lecture de ce roman qui prend parfois des allures de scénario
de jeu de rôle, chaque chapitre correspondant à de niveaux à franchir, et qui les entraîne au
sein d’un univers techno qu’ils pratiquent quotidiennement, tout en faisant
jouer la fibre nostalgique chez des joueurs plus âgés retrouvant les premiers
amours qui leur ont donné des cornes sous le bout des pouces. De quoi
déclencher l’enthousiasme des futuristes de tous poils qui trembleront
d’excitation en apprenant que la Warner
Brothers a acheté les droits d’exploitation de ce livre et
que Universal Pictures s’est positionné sur le prochain, Armada, un autre roman de science-fiction.
Autre couverture :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire