jeudi 22 mai 2008

LOEVENBRUCK Henri (Fr)
◊ Le louvetier (Roman) Fantasy Mythologique / Uchronie
J’Ai Lu-Fantasy, 8542, 1/2008 — 320 p., 7 € — Ser. : Gallica 1 — Couv. : Laurent Beauvallet
Précédentes publications :
Bragelonne, 1/2004 — 351 p., 20 € — Ser. : Gallica 1 — Couv. : Michael Welply
● France Loisirs-Fantasy, 7/2005 — 518 p., 8,95 € — Couv. : Michael Welply
● In Gallica.L’intégrale, Bragelonne-Fantasy, 1/2008.
→ Dans Le louvetier, premier volume de la série Gallica, voulant se démarquer du socle mythologique celtique et scandinave utilisé habituellement par les auteurs de fantasy, et qu’il a lui-même emprunté pour son cycle précédent de La Moïra, Henri Loevenbruck choisi de revisiter le folklore français. Jouant dès lors avec l’Histoire, il a changé les noms des villes et des personnages historiques, tout en conservant l’étymologie. Largement influencé dans ses lectures par l’écrivain Chrétien de Troyes, il le projette dans ce livre à travers un personnage qu’il fait évoluer dans le décor de ce royaume de Gallica, véritable France de légende, en l’an 1150. L’action se focalise tout d’abord dans le comté de Tolsanne où le lecteur fait la connaissance de Bohem, le fils du louvetier, qui déclenche l’hostilité de tout son village un soir de la Saint-Jean en sauvant un loup du bûcher. Mais cet acte provoque d’autres fatales conséquences qui lui valent d’être poursuivi par les hommes du roi de Gallica, par la Milice du Christ, et par le Sauvage, un être mystérieux qui semble tout connaître de lui. Dans sa fuite sur les routes du royaume il rencontre les Compagnons du Devoir, et apprend la fraternité auprès de personnages hauts en couleur comme Trinité, Gauthier et La Rochelle. Il fait également la connaissance de la Belle Vivienne, qui rêve de devenir troubadour dans un univers où les hommes occupent toujours le devant de la scène. Mais il découvre surtout ses affinités avec les Brumes, ces êtres tous droit sortis des légendes regroupant Chimères, Licornes, loups…, que les hommes exterminent en brandissant l’étendard d’une religion despotique. Et tandis qu’il tente de se frayer un chemin parmi les multiples dangers planant sur ses épaules, les Aïshans, de mystérieux Berserkers, s’efforcent eux aussi de le retrouver, ajoutant leur emprise dans la trame d’un destin ballotté entre les enjeux politiques et la magie d’un imaginaire médiéval servi par une écriture où transparaît tout le talent de conteur de cette voix forte dans le nouveau concert de la fantasy d’expression française.Plantagenets, de Louis VII et d’Alienor d’Aquitaine, que nous convie Henri Loevenbruck. Dans Le louvetier, premier volume de la série, voulant se démarquer du socle mythologique celtique et scandinave utilisé habituellement par les auteurs de fantasy, et qu’il a lui-même emprunté pour son cycle précédent de La Moïra, il a choisi de revisiter le folklore français. Jouant dès lors avec l’Histoire, il a changé les noms des villes et des personnages historiques, tout en conservant l’étymologie. Largement influencé dans ses lectures par l’écrivain Chrétien de Troyes, il le projette dans ce livre à travers un personnage qu’il fait évoluer dans le décor de ce royaume de Gallica, véritable France de légende, en l’an 1150. L’action se focalise tout d’abord dans le comté de Tolsanne où le lecteur fait la connaissance de Bohem, le fils du louvetier, qui déclenche l’hostilité de tout son village un soir de la Saint-Jean en sauvant un loup du bûcher. Mais cet acte provoque d’autres fatales conséquences qui lui valent d’être poursuivi par les hommes du roi de Gallica, par la Milice du Christ, et par le Sauvage, un être mystérieux qui semble tout connaître de lui. Dans sa fuite sur les routes du royaume il rencontre les Compagnons du Devoir, et apprend la fraternité auprès de personnages hauts en couleur comme Trinité, Gauthier et La Rochelle. Il fait également la connaissance de la Belle Vivienne, qui rêve de devenir troubadour dans un univers où les hommes occupent toujours le devant de la scène. Mais il découvre surtout ses affinités avec les Brumes, ces êtres tous droit sortis des légendes regroupant Chimères, Licornes, loups…, que les hommes exterminent en brandissant l’étendard d’une religion despotique. Et tandis qu’il tente de se frayer un chemin parmi les multiples dangers planant sur ses épaules, les Aïshans, de mystérieux Berserkers, s’efforcent eux aussi de le retrouver, ajoutant leur emprise dans la trame d’un destin ballotté entre les enjeux politiques et la magie d’un imaginaire médiéval servi par une écriture où transparaît tout le talent de conteur de cette voix forte dans le nouveau concert de la fantasy d’expression française.

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