dimanche 1 août 2010

BOTTERO Pierre (Fr)
Né en 1964 Pélissane, petit village prés de Salon-de-Provence, où il est instituteur, Pierre Bottero a publié de nombreux romans pour la jeunesse, principalement aux éditions Rageot, dont les deux séries du cycle d’Ewilan, qui ont rencontré un immense succès auprès des adolescents. Décédé prématurément fin 2009 à la suite d’un accident de moto
◊ La quête d’Ewilan l’intégrale
(Roman) Jeunesse / Univers paralèles / Aventures Fantasy
Rageot Jeunesse Hors Collection, 2/2010 — 805 p., 25 € — Couv. : Jean-Louis Thouard — Sommaire :
D’un monde à l’autre (Rageot-Hors collection, 4/2003 — 286 p., 14 € — Ser. : La quête d’Ewilan 1 — Couv. : Jean-Louis Thouard)
Réédition : Rageot-Poche, 3/2006 — 281 p., 7,50 € — Couv. : Jean-Louis Thouard & France Loisirs-Graffiti Fantastique, 8/2005 — 272 p., 8,95 € — Couv. : Olivier Fertel
Les frontières de glace (Rageot-Hors collection, 6/2003 — 288 p., 14 € — Ser. : La quête d’Ewilan 2 — Couv. : Jean-Louis Thouard)
Réédition : Rageot-Poche, 5/2006 — 314 p., 7,50 € — Couv. : Jean-Louis Thouard & France Loisirs-Graffiti Fantastique, 11/2005 — 268 p., 8,95 € — Couv. : Olivier Fertel
L’île du destin (Rageot-Hors collection, 10/2003 — 355 p., 15 € — Ser. : La quête d’Ewilan 3 — Couv. : Jean-Louis Thouard)
Réédition : Rageot-Poche, 6/2006 — 316 p., 7,50 € — Couv. : Jean-Louis Thouard & France Loisirs-Graffiti Fantastique, 2/2006 — 304 p., 8,95 € — Couv. : Olivier Fertel
→ Une réédition augmentée sous une nouvelle couverture de Jean-Louis Thouard afin de rendre hommage à l’œuvre de Pierre Bottero, cet écrivain pour la jeunesse trop tôt disparu. D’un monde à l’autre, le premier opus de la trilogie, débute avec l’image d’un camion fou fonçant droit sur elle, la dernière vision que Camille conserva de son univers quotidien. Une fraction de seconde plus tard elle était devenue Ewilan, une jeune fille aux puissants pouvoirs magiques, propulsée dans le monde parallèle de Gwendalavir. Un monde désormais sous la menace des Ts’liches, de redoutables créatures maléfiques, qui manipulent les Raïs, d’autres êtres non humains déferlant sur l’empire et écrasant progressivement les armées alaviriennes. Jadis il était sous la protection de douze Sentinelles, ayant pour tache de surveiller l’Imagination , la dimension permettant aux adeptes de l’Art du Dessin de rendrent réel ce qu’ils imaginent, et les Spires, les chemins qui la parcourent. Mais l’une d’entre elles, l’ambitieuse Eléa Ril’Morienval, désirant s’emparer de l’Empire, pactisa avec les Ts’liches et les Mercenaires du Choas, un groupe d’humains maléfiques. Atlan et Elicia Gil’ Sayan furent les seules Sentinelles à leur résister. Mais avant d’être vaincus et de disparaître ils réussirent à soustraire leurs deux enfants, Ewilan et Akiro, à sa vengeance, en les envoyant dans un autre monde après avoir éffacé leurs souvenirs. Le reste des Sentinelles fut enfermé par les Ts’liches avec Eléa qu’ils avaient trahi dans la cité abandonnée d’Al-Poll, dont un mystérieux gardien empêchait toute approche. Puis les Ts’liches bloquèrent les Spires, empêchant désormais tout accès à l’Imagination, et anihilant les pouvoirs des meilleurs dessinateurs alaviriens, tandis que les Raïs déferlaient sur l’Empire. L’arrivée d’Ewilan contrecarra les plans des Ts’liches, ca rla jeune fille possédait un pouvoir supérieur au plus doué des dessinateurs. Entourée d’une troupe d’amis atchés à sa sécurité, Edwin Til’ Illan, le guerrier légendaire, Duom Nil’ Erg l’analyste, Bjorn le chevalier, Maniel le robuste soldat, Ellena Valdin la marchombre, et le fidèle Salim, elle tenta tout d’abord de gagner Al-Jeit, la capitale de l’Empire où ses compagnons pensaient pouvoir mieux la protéger. Mais, après une embuscade où Ellena allait être grièvement blessée en venant à son secours, elle résolut de retourner sur Terre avec Salim afin de ramener Akiro, le seul qui était a même de réveiller les Sentinelles appelées désormais les Figès. Or son jeune frère, peu désireux de se lancer dans cette périlleuse aventure, refusa de les suivre. Dépités ils revinrent seuls porteurs cependant d’une bonne nouvelle, Elicia Gil’ Sayant n’était pas morte, car elle avait contacté Ewilan. De quoi raviver l’espoir de ses compagnons restés sur Gwenlavir, qui craignaient le pire en ne la voyant pas revenir. Dans ce second volume de la trilogie de La Quête d’Ewilan, nous retrouvons cette dernière de retour sur Gwendalavir après avoir échoué dans sa mission de ramener son jeune frère Akiro, seul capable de sauver des Dessinateurs de l’invasion des Raïs, des créatures non humaines manipulées par une autre race maléfique, les Ts’liches, des sorciers insectoïdes aux pouvoirs terrifiants. Ceux-ci avaient réussi à faire prisonniers les Sentinelles, les Gardiens de l’Imagination, cette dimension qui permet aux dessinateurs de rendre réel ce qu’ils imaginent, tandis que les Spires sont les chemins qui la parcourent. Tout cela n’avait été possible que du fait de la trahison de l’une des Sentinelles, Eléa Ril’ Morienval, qui projetait de s’emparer de l’Empire avec l’aide des Ts’liches et des Mercenaires du Chaos, un groupe d’humains pétris de mauvaises intentions. Seules deux Sentinelles, Altan et Elicia Gil’ Sayan s’opposèrent à elle, en prenant la précaution de mettre leurs deux enfants Ewilan et Akiro à l’abri dans la dimension de la Terre après avoir effacé leurs souvenirs. Mais ils furent vaincus. Eléa néanmoins fut à son tour trahie par les Ts’liches qui l’enfermèrent avec les autres sentinelles dans la citadelle perdue d’Al-Poll. C’est vers elle désormais qu’Ewilan se dirigea accompagnée d’un groupe de valeureux compagnons : Edwin Til’ Illan, le général des armées impériales, Nil’ Erge, le célèbre analyste, Bjorn, le chevalier au cœur loyal, Maniel, le soldat à la carrure de Titan, Ellana Caldin, la Marchombre aux mystérieux pouvoirs, et Salim, le jeune garçon qui ne la quittait plus depuis son arrivée à Gwendalavir. Rejointe par le chevalier Artis Valpierre, un rêveur d’Ondiane dont la maîtrise de l’Art de la guérison va leur servir durant tout leur périple, cette aventureuse Compagnie affronte les attaques des raïs lancés à la poursuite d’Ewilan par les Ts’liches qui veulent à tous prix l’éliminer. Chiam Vite, un faël, le peuple des fôrets, se joint à eux après que les siens leur aient permis de résister au dernier assaut des raïs avantrqu’ils n’arrivent à Al-Jeit, la cité impériale. Là, ils rencontent Sil’ Afian, l’empereur de Gwandalavir, puis ils repartent en direction d’Al-Poll afin de délivrer les Sentinelles. Après avoir remonté en bateau le fleuve Pollimage ils parviennent à Al-Poll où Ewilan affranchit le Dragon chargé de garder les Sentinelles du Dessin tissé par les Ts’liches qui le retenait prisonnier, rendant ainsi sa liberté au héros de la Dame, un cetacé géant du lac de Chen doué de pouvoirs extraordinaires. Ainsi les Sentinelles libérées purent aller prêter main forte aux troupes impériales acculées dans la Citadele des Frontaliers. Mais, tout à la joie de sa victoire, Ewilan n’avait pas eu le temps d’interroger Eléa Ril’ Morienval sur l’endroit où se trouvaient ses parents qu’elle savait toujours vivants. Désormais il lui faudra la retrouver et l’affronter, et le tout sans Ellana la Marchombre partie vers le sud avec Salim, à présent lié à elle par serment. Le second volume d’une série pour adolescents qui tient toutes ses promesses, et dont le final en apôthéose ne pourra qu’occasionner des regrets aux jeunes lecteurs forcés de quitter l’univers de Gwendalavir et l’épopée d’Ewilan, celle qui utilisa sa maîtrise sans limite de l’Art du Dessin pour contrecarrer les visées expantionistes des démoniaques Ts’liches. Enfin, le troisième et dernier volume du cycle, L’île du Destin, voit Ellana la Marchombre accompagnée de Salim quitter, la compagnie formée par Ewilan et ses amis, qui prennen seuls la direction de La Citadelle afin de rejoindre les armées impériales combattant au près des Frontaliers pour repousser les hordes de raïs déferlant sur Gwendalavir. En chemin ils sont attaqués par les terribles Loups du Nord et ne doivent leur survie qu’à l’intervention opportune de Salim revenu parmi eux avec Ellana qui, touché par les restes du pouvoir de Merwyn Ril’ Avalon, le Merlin de cette autre dimension, présente une étrange parenté avec ses puissants carnassiers. Parvenue saine et sauve à la citadelle Ewilan retrouve les Sentinelles qui se battent aux côtés des Frontaliers. Parmi elles Eléa Ril’ Morienval, l’ancinne renégate à qui l’empereur a pardonné sa défection d’antan, nourrit toujours de sombres projets visant à la domination de Gwendalavir. Pour y parvenir elle doit cependant éliminer sa plus mortelle ennemi : Ewilan. A cette fin elle provoque un duel au cours duquel son allié, la Sentinelle alavirienne Hols Kil’ Muirt, combattra au sabre la jeune fille qui sera privée de son pouvoir d’évoquer l’Imagination. Mais, grâce à l’aide de Merwyn, celle-ci triomphera de cette nouvelle épreuve. C’est le même Merwyn, réfugié dans un monde secret qu’il est en train de tisser au cœur de la citadelle afin de retrouver Vivyan, son amour perdu, qui lui confirmera que ses parents Altan et Alicia sont toujours en vie et qu’ils sont retenus captifs par Eléa Ril’ Morienval au sommet du Pic du destin ditué sur la plus étendue des îles Alines dans le Grand Océan du Sud. Après être revenue sur Terre où elle a cette fois réussi à convaincre son frère Matthieu de la suivre, Ewilan part vers cette nouvelle destination entourée de ses habituels compagnons. En chemin, Salim, qui est parvenu désormais à maîtriser sa transformation intempestive en loup, la tire des griffes d’un Mercenaire du Chaos sur le point de l’éliminer. Puis, étant parvenue à repousser grâce à l’intervention de la Dame l’attaque de vaisseaux pirates conduits par Eléa en personne, la troupe aventureuse se fraye un chemin jusqu’au cœur du Pic du Destin. Là Eléa jette ses dernières forces dans la bataille, et alors qu’Ellana est grièvement blessé, il faudra une nouvelle intervention du Dragon de la Dame pour éviter le pire. Cependant la perfide Sentinelle est vaincue et, unisant leurs pouvoirs, Ewilan et Matthieu parviennent à libérer leurs parents. La joie des retrouvailles est immense et Gwendalavir semble s’être définitivement remis sur le chemin de la paix. Seule ombre au tableau, bien que blessée, Eléa est parvenue à s’enfuir en faisant un pas de côté vers l’Imagination. Et nulle doute qu’elle entendra exercer sa terrible vengeance sur Ewilan et ses proches. Mais ce sera peut-être l’objet d’une prochaine trilogie. En attendant cet ouvrage se termine par un glossaire et par un Making proposé par Pierre Bottero qui offre : Un entretien imaginaire avec Duom Nl’erg, un autre avec Ellana Caldin, un aperçu des scènes coupées, des précisions sur les titres, noms et autres menus tracas qui ont entouré la conception de ce livre, et des confidences de l’auteur sur la vie propre de ses personnages. La première trilogie de fantasy pour adolescents écrite par l’instituteur Pierre Bottero alors qu’il avait déjà deux romans à son actif, Amies à la vie et Le garçon qui voulait courir vite. Il se lance ici dans une fresque mouvementée où l’on retrouve le canevas de la fantasy classique avec des combats et des affrontements magiques, à l’action assez soutenue pour garder continuellement intacte l’attention du lecteur. On notera le remarquable travail promotionnel des éditions Rageot qui, à l’occasion du lancement de la série ont créé un site spécial (www.ewilan.cascadesite.com ) où l’on peut retrouver un tas d’informations sur l’univers de Gwendalavie et une rubrique Surprises où l’on découvre. L’auteur et les personnages, Deux entretiens imaginaires entre Jack maldosh et Duom Nil’Erg puis Ellana Caldin, Le résumé des scènes coupées. A noter que cette série dispose de prolongement très actif sur le net avec des sites commes www.lesmondesimaginairesderageot , le forum http://laquetedewilan.forumactif.net/ , pour ne citer qu’eux.

Aucun commentaire: