
Née en 1958 aux Etats-Unis, Terri Windling y est reconnue pour son excellent travail en tant qu’anthologiste, éditrice et romancière. Fer de lance de la Fiction Mythique, c’est une passionnée de tout ce qui touche au folklore, aux mythes et aux contes de fées, et est en grande partie responsable, par son travail d’éditrice, à l’émergence du genre que l’on a qualifié de Fantasy Urbaine
◊ L’épouse de bois (Roman) Merveilleux
Les Moutons Electriques-La Bibliothèque Voltaïque, 2/2010 — 384 p., 26 € — The wood wife, Tor 1996 — Tr. : Stéphan Lambaradis — Couv. : Brian Froud
● Critiques : www.actusf.com (Jérôme Vincent) ; www.noosfere.com (Gaëtan Driessen) ; www.scifi-universe (Nicolas W.)
→ Maggie Black est un écrivain reconnu qui s’est spécialisée dans l’étude sur les poètes. Un jour, elle apprend que l’un des ses plus vieux correspondants, un certain David Cooper, est mort. Elle décide alors de s’installer dans la maison de ce dernier afin d’écrire sa biographie. Cependant, elle ne savait pas encore que David habitait prés de Tucson, en plein désert, dans les montagnes de l’Arizona. Un lieu où la vie n’a pas le même rythme qu’ailleurs et où cohabitent des créatures étranges farouchement liées par leur même respect de la faune et de la flore environnante. Peu à peu, Maggie entrera dans ces univers pas comme les autres et apprendra à en déchiffrer les codes liés à un fascinant folklore. Un lent apprentissage, tout en tendresse et en poésie, qui lui permettra également de mettre à jour le livre de son existence afin d’y ajouter de nouvelles pages qu’elle aurait elle-même était surprise de découvrir quelques temps auparavant. Connue aux Etats-Unis pour son travail d‘éditrice et d’anthologiste (Blanche neige, rouge sang en France, aux éditions Fleuve Noir) Terri Windling a aussi écrit sept romans, dont celui-ci, paru en 2003 aux USA où il a obtenu le très convoité Mythopoetic Award. Les Moutons Electriques nous donnent l’occasion de découvrir cette facette de son talent qui nous fait parfois penser à une Fantasy tout en délicatesse s’inscrivant dans la trace des ouvrages de Crowley tels que Le parlement des fées où le merveilleux vient s’insinuer dans la réel avec un sens de l’immuable et de l’inéluctable qui ramène la dimensions humaine à ce qu’elle est réellement, une toute petite parcelle de l’infini diversité du monde.
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