vendredi 15 août 2008

TANAKA Yoshiki (Japon)
Né en octobre 1952, le japonais Yoshiki Tanaka est titulaire d’un doctorat de littérature japonaise à la prestigieuse université de Gakushuin. Il est l’auteur de trois grandes séries qui ont fait l’objet d’adaptation animées (Ginga Eiyuu Densetsu, Sohryuden et Les chroniques d’Aslân) qui lui on valu d’être considéré comme l’un des écrivains les plus populaires du Japon.
Les chroniques d’Arslan 1 (Roman) Heroic Fantasy
Calmann-Lévy-Fantasy, 3/2008 — 355 p., 17 € — Oto Enjô, Oji Futari Kadokawa Group Publishing CO. 1986 — Tr. : Jacques Lalloz & Rodolphe Massé — Couv. & ill. : Shinobu Tanno
Critiques : www.actusf.com (Marc Alotton)
→ Débuté en 1986 et pas encore achevé à ce jour, le cycle des Chroniques d’Arslan s’inscrit parmi les grandes fresques de l’héroic-fantasy japonaise, au même titre que Les chroniques de la guerre de Lodoss qui suivirent un peu plus tard. Son adaptation animée (1986-1990) lui valut un énorme succès et il est à noter que l’éditeur Black Bones vient d’offrir au public français une version sous-titrée de l’intégrale de la série en un coffret de 2 Dvd paru en juillet 2008. Les éditions Calmann-Lévy nous propose aujourd’hui le 1er tome de la version roman. L’histoire s’inspire d’une légende racontée par Naquib ul-Mamâlik, conteur à la cour du roi d’Iran au XIX° siècle. Elle décrit l’invasion d’un royaume d’origine Perse, la Parse, par des barbares occidentaux, les Lusitaniens poussés par la virulent de leurs prêtres fanatiques désirant répandre le culte de leur dieu unique, Yahldabôth. Aveuglé par son orgueil le roi Andragoras III a poussé sa cavalerie dans le piège magique tendu par les Lusitaniens dans la plaine d’Atropathènes. La trahison du général Kahllahn fait le reste. Bientôt la capitale Parse Ecbatâna, tombe aux mains de l’ennemi et Hilmes, l’homme au masque d’argent autrefois défiguré par Andragoras, peut désormais aspirer au trône d’un roi soumis à la torture. Cependant le fils de ce dernier, le prince Arslân, un garçon de quatorze ans, a réussi à s’enfuir, protégé par le jeune général Darîun et le stratège Narsus, deux hommes imprudemment déchus par Andragoras. Rejoints par poète Ghîb et d’autres compagnons, ils s’efforcent de rejoindre les armées de la frontière orientale restées fidèles à Andragoras. Mais derrière eux le général Kahllah et le tenace Hilmes mène la chasse, bien décidés à les éliminer, tandis qu’Innocentis, le roi lisutaniens manœuvre pour épouser l’ancienne reine Parse, Tahaminé, confiant le sorte de la guerre à son frère Ghisqâr, tandis que dans l’ombre une secte de magicien s’efforce de restituer le culte d’un dieu Parse sanguinaire. Le premier volet d’une série qui devrait plaire aux adolescents et dont l’écriture prend modèle sur les mangas à travers l’invincibilité parfois à la mesure des super héros de ses principaux protagonistes, et la débauche de sang qui accompagne les affrontements, le tout animé par une intrigue menée à tambours battants plus centrées sur les descriptions de batailles que sur les relations amoureuses ou la contemplation des paysages.

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