
Née en 1966 à Sacramento, en Californie, Sarah Zettel à fait ses études à l’université du Michigan où elle a obtenu un diplôme en communication avant de se lancer dans l’écriture. Après avoir fait ses premières armes dans la SF, « Reclamation » prix Locus du meilleur roman en 1997, elle s’est orientée vers la Fantasy avec les séries « Isavalta » et « Les chemins de Camelot », la second publiée en France chez Bragelonne
◊ L’honneur de Camelot (Roman) Légendaires arthurien / Romantic Fantasy
Bragelonne Milady-Grand Format, 3/2010 — 432 p., 22 € — Ser. : Les chemins de Camelot 2 — Paths to Camelot 2.Camelot’s honour, Luna, 2005 — Tr. : Anne-Virginie Tarall — Couv. : Cliff Nielsen
→ D’ordinaire, bien que bon public au niveau de mes lectures, je ne suis pas particulièrement sensible au genre qualifié de romantic fantasy fort en vogue dans les pays anglo-saxons, c'est-à-dire mettant en scène de courageuses héroïnes se débattant au sein d’une péripéties mêlant magie et relations amoureuses. Cependant, j’avoue avoir été agréablement surpris par le dernier livre de la californienne Sarah Zettel, L’honneur de Camelot publié chez Bragelonne Milady. Bien sûr ce second tome de la série Les chemins de Camelot calque quelque peu la base de son intrigue sur le premier volume du cycle, L’ombre de Camelot. On y retrouve le personnage central, en l’occurrence une héroïne (Rhian dans le premier volume, Elan dans le second) devenue la cible de troubles manigances et secourue par un chevalier servant (Gauvain dans le premier, Geraint dans le second). Toutefois, Sarah Zettel. A su s’extraire du contexte purement légende arthurienne en propulsant les deux principaux protagonistes de son histoire, Elen la jeune guérisseuse et Geraint le chevalier de la cour du roi Arthur, dans un autre univers, plus exactement le royaume du Petit Roi, Gwiffert pen Lleid, car ce dernier possède une arme magique, la lance de Manawyddan, qui a la propriété de toujours atteindre sa cible, même les immortels, et de retourner dans la main de son porteur. Muni de cette lance, qu’ils ont pour mission de restituer aux Seigneurs de la Féerie, Geraint pourrait se débarrasser d’Urien, un redoutable chef de clan qui s’oppose aux visées expansionnistes du roi Arthur dans les îles de Bretagne. En vérité, Urien est l’âme damnée de la sorcière Morgaine, l’adversaire principal de l’enchanteur Merlin, dont il est devenu l’amant. C’est lui qui a perpétré le massacre du clan d’Elen afin de les empêcher de s’unir au souverain de Camelot. De son côté Morgaine a jeté sa malédiction sur Elen en liant son cœur à celui d’un faucon dont désormais elle partage toutes les sensations. Ainsi donc l’intrigue s’échappe bien loin de la cour arthurienne, nous entraînant au cœur d’un légendaire celtique finement exploité, tandis que la trame émotionnelle est habilement maintenue à travers le couple Elen/Gairaint à l’union marquée du sceau de l’inaccessible, un peu comme l’était celle de Etienne de Navarre et d’Isabeau d’Anjou, lui loup le jour et elle faucon la nuit dans le film de Richard Donner, Ladyhawke. Dés lors le livre se conforme, et ce n’est pas toujours le cas, à ce qu’annonce le quatrième de couverture : « Une aventure palpitante d’amour et de féerie ».
→ D’ordinaire, bien que bon public au niveau de mes lectures, je ne suis pas particulièrement sensible au genre qualifié de romantic fantasy fort en vogue dans les pays anglo-saxons, c'est-à-dire mettant en scène de courageuses héroïnes se débattant au sein d’une péripéties mêlant magie et relations amoureuses. Cependant, j’avoue avoir été agréablement surpris par le dernier livre de la californienne Sarah Zettel, L’honneur de Camelot publié chez Bragelonne Milady. Bien sûr ce second tome de la série Les chemins de Camelot calque quelque peu la base de son intrigue sur le premier volume du cycle, L’ombre de Camelot. On y retrouve le personnage central, en l’occurrence une héroïne (Rhian dans le premier volume, Elan dans le second) devenue la cible de troubles manigances et secourue par un chevalier servant (Gauvain dans le premier, Geraint dans le second). Toutefois, Sarah Zettel. A su s’extraire du contexte purement légende arthurienne en propulsant les deux principaux protagonistes de son histoire, Elen la jeune guérisseuse et Geraint le chevalier de la cour du roi Arthur, dans un autre univers, plus exactement le royaume du Petit Roi, Gwiffert pen Lleid, car ce dernier possède une arme magique, la lance de Manawyddan, qui a la propriété de toujours atteindre sa cible, même les immortels, et de retourner dans la main de son porteur. Muni de cette lance, qu’ils ont pour mission de restituer aux Seigneurs de la Féerie, Geraint pourrait se débarrasser d’Urien, un redoutable chef de clan qui s’oppose aux visées expansionnistes du roi Arthur dans les îles de Bretagne. En vérité, Urien est l’âme damnée de la sorcière Morgaine, l’adversaire principal de l’enchanteur Merlin, dont il est devenu l’amant. C’est lui qui a perpétré le massacre du clan d’Elen afin de les empêcher de s’unir au souverain de Camelot. De son côté Morgaine a jeté sa malédiction sur Elen en liant son cœur à celui d’un faucon dont désormais elle partage toutes les sensations. Ainsi donc l’intrigue s’échappe bien loin de la cour arthurienne, nous entraînant au cœur d’un légendaire celtique finement exploité, tandis que la trame émotionnelle est habilement maintenue à travers le couple Elen/Gairaint à l’union marquée du sceau de l’inaccessible, un peu comme l’était celle de Etienne de Navarre et d’Isabeau d’Anjou, lui loup le jour et elle faucon la nuit dans le film de Richard Donner, Ladyhawke. Dés lors le livre se conforme, et ce n’est pas toujours le cas, à ce qu’annonce le quatrième de couverture : « Une aventure palpitante d’amour et de féerie ».
Les autres titres de la série :
1.L’ombre de Camelot
2.L’honneur de Camelot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire