samedi 16 août 2008

ERICKSON Steven (Canada)
Pseudo de Steve Rune Lundin
Né en octobre 1959 à Toronto, au Canada, Steven Erickson grandit à Winnipeg où il suivit des études d’archéologie et d’anthropologie. Profondément inspiré par la lecture de « L’Iliade », il se lança dans l’écriture en démarrant un cycle de fantasy « Le livre Malazéens des glorieux défunts » qui devrait comprendre dix tomes en tout et qu’il rédige en collaboration avec l’écrivain Ian Cameron Esslemont.
Les portes de la Maison des Morts (Roman) High Fantasy
Calmann-Lévy-Fantasy, 3/2008 — 394 p., 22 € — A tale of Malazan book of the fallen 2.Deadhouse gate, 2000 — Tr. : Minos Hubert — Couv. : Alain Brion
Critiques : Science-Fiction Magazine 58 (Emmanuel Collot)
→ Le continent des Sept Cités est tombé sous la domination de l’Empire malazéen (cf. le premier tome de la série, Les jardins de la lune, même éditeur). Mais, dans le désert de Raraku, la révolte gronde. Impulsée par la prêtresse Sha’ik et de ses fidèles, elle rencontre l’appui inattendu d’anciens Brûleurs de Ponts, les mercenaires délites faisant partie des principaux protagonistes du premier opus de la série. Avec eux, la prêtresse est bien décidée à combattre l’hégémonisme de l’impératrice Laseen. Et pour cela, elle compte déclencher le Tourbillon, la fameuse Guerre Sainte annoncée dans le Livre de Dryjhna. Une guerre qui répandra sur le monde malazéen un véritable maelström de sorcellerie et de folie guerrière entraînant un déchaînement de fureur et de sang qui pourrait bien changer les destinées du monde et accoucher de réelles légendes. Décentrant le zoom de sa caméra de conteur, Steven Erickson, comme il se plait à le préciser dans diverses interviews, continue de briser les stéréotypes des personnages qu’il a finement créé, offrant par là même aux lecteurs d’innombrables point de vue afin de démonter qu’il n’y a pas une seule façon d’envisager le monde, une seule philosophie ou une seule attitude qui va dominer l’histoire, la rendant de la sorte partiellement étriquée. Libérant ainsi ses personnages, il en fait de même avec les créatures mythologiques qu’il façonne directement dans la matière des légendes, leur accordant une dimension supérieure à travers un corpus de récits qui viennent habilement s’intégrer à la progression de l’intrigue générale. Une second volet donc, toujours aussi passionnant dont ont pourra encore mieux apprécier la lecture en lisant l’interview de son auteur (Steven Erickson et la fin des Malazéens) et de son complice dans cette création d’univers Ian Cameron Esslemont (Ian Cameron Esslemont et le monde malazéen) toutes deux traduites sur le site http://www.elbakin.net/.
Autres titres de la série :
1. Les jardins de la lune

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