
Né en 1952 à Toronto cet auteur canadien qui a passé son adolescence sur les rives du lac Ontario, a développé un profond amour de l’eau qui ressort dans l’ensemble de ses livres. Passionné de Fantasy, et marqué par sa lecture à 10 ans du « Seigneur des Anneaux », après ses études universitaires il s’installe avec sa famille à Vancouver et publie son premier roman en 1991. Dévoilé en France par les éditions de l’Atlante, il a reçu le Prix Imaginales pour « Le Frère initié » paru chez cet éditeur.
◊ Sous les collines voûtées (Roman) Univers parallèles
L’Atalante-La Dentelle du Signe, 544 p., 23 € — Ser. : Un monde sans fin 3 — World without end 3.Beneath the vaulted hills, Daw, 9/1997 — Tr. : Lionel Davoust — Couv. : Beet
● Critiques : L’Ecran fantastique 4/2008-Claude Ecken) ; www.elbakin.net (Belgarion)
→ Assurément, le dyptique Un monde sans fin & Une mer sans rivages (également paru chez l’Atlante) a connu un franc succès, tant aux USA que dans les pays où il a été traduit. Normal donc que son auteur soit tenté de lui donner une nouvelle ampleur en ajoutant avec ce troisième roman une sorte de préquelle (dont c’est ici la première partie) qui nous permet de comprendre pourquoi la magie a disparu de cette société proche de l’Angleterre Victorienne que nous avons découvert dans les deux premiers tomes de la série. Avec sont art consommé d’entrelacer les intrigues Sean Russel nous invite donc à louvoyer dans ce monde partagé entre deux grandes nations, Farreterre et Entonne, qui maintiennent entre eux une paix précaire. Nous voici donc projeté quarante ans dans le passé, dans un royaume britannique qui a troqué la magie pour un empirisme triomphant, et sur les traces d’Eramus Flattery, le grand oncle de Tristam, héros des précédents ouvrages. Or ce dernier est venu en aide à Samual Hayes, un érudit jusque là sans histoire, qui s’est attiré les foudres de l’Amirauté en enquêtant sur un inconnu surgi d’un autre monde. Ce faisant, il se procure pas mal d’ennuis et mêle sa trajectoire à celle du dernier grand mage Lord Eldrich poursuivant un énigmatique projet, et à celle de la ravissante comtesse Shilton, qui s’intéresse de très prés aux œuvres de Pelier, un peintre visionnaire qui a dissimulé de mystérieux indices dans ses toiles. Dés lors complots, agissements de sectes et autres menées sordides se mettent à émailler le fil d’une aventure qui conduit les principaux protagonistes vers les collines de Caledon abritant en leur sein un secret qui risque bien de disparaître, celui des fabuleux arts magiques assurant pouvoir et vie éternelle. Un roman envoûtant qui nous aide à comprendre pourquoi les mages ont privé de magie cette Angleterre victorienne parallèle qui nous paraît étrangement familière à cause des allusions discrètes de l’auteur à des résurgences de notre propre univers telles que l’abbé Saunières et le trésor des templiers.
● Critiques : L’Ecran fantastique 4/2008-Claude Ecken) ; www.elbakin.net (Belgarion)
→ Assurément, le dyptique Un monde sans fin & Une mer sans rivages (également paru chez l’Atlante) a connu un franc succès, tant aux USA que dans les pays où il a été traduit. Normal donc que son auteur soit tenté de lui donner une nouvelle ampleur en ajoutant avec ce troisième roman une sorte de préquelle (dont c’est ici la première partie) qui nous permet de comprendre pourquoi la magie a disparu de cette société proche de l’Angleterre Victorienne que nous avons découvert dans les deux premiers tomes de la série. Avec sont art consommé d’entrelacer les intrigues Sean Russel nous invite donc à louvoyer dans ce monde partagé entre deux grandes nations, Farreterre et Entonne, qui maintiennent entre eux une paix précaire. Nous voici donc projeté quarante ans dans le passé, dans un royaume britannique qui a troqué la magie pour un empirisme triomphant, et sur les traces d’Eramus Flattery, le grand oncle de Tristam, héros des précédents ouvrages. Or ce dernier est venu en aide à Samual Hayes, un érudit jusque là sans histoire, qui s’est attiré les foudres de l’Amirauté en enquêtant sur un inconnu surgi d’un autre monde. Ce faisant, il se procure pas mal d’ennuis et mêle sa trajectoire à celle du dernier grand mage Lord Eldrich poursuivant un énigmatique projet, et à celle de la ravissante comtesse Shilton, qui s’intéresse de très prés aux œuvres de Pelier, un peintre visionnaire qui a dissimulé de mystérieux indices dans ses toiles. Dés lors complots, agissements de sectes et autres menées sordides se mettent à émailler le fil d’une aventure qui conduit les principaux protagonistes vers les collines de Caledon abritant en leur sein un secret qui risque bien de disparaître, celui des fabuleux arts magiques assurant pouvoir et vie éternelle. Un roman envoûtant qui nous aide à comprendre pourquoi les mages ont privé de magie cette Angleterre victorienne parallèle qui nous paraît étrangement familière à cause des allusions discrètes de l’auteur à des résurgences de notre propre univers telles que l’abbé Saunières et le trésor des templiers.
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